À Douala, une fillette de 7 ans a été victime de maltraitance extrême par sa tante. La vidéo récemment diffusée sur les réseaux a choqué la population et provoqué l’intervention rapide des autorités.
La capitale économique, Douala, est secouée par une affaire de maltraitance infantile. Laquelle défraye la chronique depuis deux jours heures. Une vidéo choquante, diffusée sur les réseaux sociaux, montre une fillette d’environ sept ans. Elle est ligotée, enchaînée et cadenassée, subissant des actes d’une extrême violence. Cette scène insoutenable a rapidement alerté les internautes et les autorités.
Selon les informations recueillies, la victime, prénommée Mercy, vivait avec sa tante, Raschel Motti, à Nkolbong, un quartier situé dans le troisième arrondissement de Douala. La tutrice de l’enfant est une fervente fidèle d’une église de réveil et commerçante au marché Mboppi. Quant à la mère de l’enfant, elle souffre de troubles mentaux, et est incapable d’assurer la charge parentale.
Des voisins ont rapporté que Mercy était régulièrement victime de traitements cruels de la part de sa tante. Parmi lesquels des enchaînements prolongés pour l’empêcher de sortir de la maison. Face à cette situation, la fillette tentait fréquemment de s’enfuir pour échapper à ces mauvais traitements.
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L’affaire a éclaté dans la matinée du 2 septembre 2025, l’un de ces jours où l’enfant avait déjà passé deux jours enchainés. « Tata, sauve-moi, je veux boire de l’eau », suppliait et s’écriait désespérément la jeune fille. Les cris de la jeune Mercy ont alerté le voisinage, qui à son tour a contacté la police.
Une réaction rapide des autorités
L’indignation suscitée par la diffusion de la vidéo a conduit à une intervention rapide des forces de l’ordre. La police du 16ᵉ arrondissement de Douala a été alertée par les habitants du quartier, qui avaient déjà connaissance des violences subies par l’enfant. À leur arrivée, les autorités ont trouvé Mercy enchaînée et ont immédiatement procédé à l’arrestation de sa tante, Raschel Motti.
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Une condamnation unanime
Le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille a exprimé une vive condamnation après la diffusion des images de maltraitance. Dans un communiqué du 3 septembre 2025, le ministre a qualifié les actes infligés à la fillette de « brutalité choquante » et a assuré que Mercy était désormais en sécurité. Elle a en effet été conduite à l’hôpital de district de Japoma. Son pronostic vital n’est heureusement pas engagé.
Cette affaire souligne les défis rencontrés par les enfants vulnérables. Elle rappelle la nécessité de protéger ceux vivant avec des parents, incapables de subvenir à leurs besoins.
