Le président national de l’Udc, candidat à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, fait une dénonciation en rapport avec le mépris institutionnalisé que subissent les enseignants.
À l’occasion de la journée mondiale des enseignants. Le président national de l’union démocratique du Cameroun a adressé une lettre aux bâtisseurs de la pensée nationale. Qui, selon la candidate de ce parti politique, subissent un mépris institutionnalisé. Lequel heurte la dignité de ce noble métier depuis plusieurs années.
« Aujourd’hui encore, le paiement tardif et opportuniste d’une dette académique vieille de plus d’une décennie. Vient rappeler à quel point l’intelligence est devenue, dans notre République. Une variable de manœuvre politique », dénonce la présidente de l’Udc. Non sans condamner avec fermeté cette clochardisation du savoir. Et cette tentative d’achat de conscience dans nos universités d’État.
Traitement indigne
Pour elle, « ce traitement est indigne d’une nation qui aspire au progrès. A la justice et à la paix sociale ». Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux, hélas, ont quitté ce monde sans avoir perçu le fruit de leur travail. Ce, après des années de sacrifices consacrés à former des générations de Camerounais.
À leurs familles, l’Udc adresse sa profonde compassion. Et son engagement à poursuivre leur combat pour la dignité du corps enseignant.
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L’engagement de l’Udc
Ce parti politique prend l’engagement d’organiser immédiate des états généraux de l’éducation Nationale. Afin de refonder le système éducatif camerounais sur les valeurs d’éthique, d’excellence et d’équité.
Il envisage le règlement intégral et transparent des dettes académiques, avec publication du calendrier des paiements et mise en place de mécanismes de suivi indépendants.
Aussi entend-il, réviser le statut de l’enseignant et du chercheur. Tout ceci passe par la garantie d’une rémunération juste, et alignée sur le coût réel de la vie. Egalement des conditions de travail dignes et modernes, des retraites revalorisées et versées sans retard. Le parti propose une autonomie des Universités d’État, avec élection des recteurs et vice-recteurs par la communauté universitaire.
Une réhabilitation et équipement des laboratoires de recherche dans toutes les universités publiques et instituts de formation. Une création du Fonds national pour la recherche et l’innovation. Destiné à financer les projets scientifiques des enseignants-chercheurs.
Des bourses nationales
En plus d’un renforcement de la protection sociale, incluant une couverture santé complète. Et des bourses nationales pour les meilleurs chercheurs. Par ailleurs l’Udc se propose de procéder à une ouverture internationale accrue. Facilitant la mobilité académique et les partenariats entre universités camerounaises et étrangères.
En cette Journée internationale des enseignants, l’Udc réaffirme son profond attachement à la dignité du corps enseignant. Et à la reconnaissance du rôle essentiel qu’ils jouent dans l’édification de la Nation. « Au-delà des discours, nous portons la conviction que l’avenir du Cameroun se construit dans les salles de classe. Les amphithéâtres et les laboratoires, grâce à votre savoir, votre rigueur et votre dévouement », affirme l’Udc.
Dont l’engagement demeure clair : Restaurer la place centrale de l’enseignant dans la reconstruction morale, intellectuelle et économique du pays. Afin que leur vocation redevienne une source de fierté et d’inspiration pour tous.
