Démenti ferme de Washington : jeudi, les États-Unis ont exclu toute participation au sommet du G20 en Afrique du Sud. Dans la foulée, ils ont dénoncé les propos jugés « désobligeants » du président Cyril Ramaphosa, qui avait laissé entendre un possible changement de cap.
Ce bras de fer verbal devient un symbole des relations instables entre les deux pays, où chaque déclaration nourrit la dramaturgie d’un lien fragile. Ainsi, l’épisode illustre la tension croissante : une Amérique soucieuse de son image, une Afrique du Sud revendiquant son autonomie, et un dialogue qui se transforme en affrontement diplomatique.
« Les États-Unis ne participeront pas aux discussions officielles du G20 en Afrique du Sud », a affirmé jeudi Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, lors d’un point presse. Transition après transition, Washington clarifie sa position.
– Pretoria face à Washington –
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré avoir « reçu une notification des États-Unis » évoquant un possible changement d’avis sur leur participation au sommet du G20. Transition : Pretoria assure être « encore en discussion » avec Washington sur ce point.
« Tous les pays sont ici. Les États-Unis, première économie mondiale, doivent être présents », a estimé Cyril Ramaphosa. Il s’est félicité de ce « signal positif ». Transition après transition, Pretoria insiste sur la valeur symbolique de la participation américaine.
Rejetant toute idée de « revirement », Karoline Leavitt a jugé les propos du président sud-africain « quelque peu désobligeants » envers les États-Unis et leur président. Transition après transition, Washington durcit le ton.
Karoline Leavitt a précisé que, tout au plus, les États-Unis seront représentés comme prochains « hôtes » du G20, dont ils prendront la présidence tournante l’an prochain. Transition après transition, Washington limite sa présence.
Donald Trump avait décrété le boycott du sommet du G20 à Johannesburg. Il avait qualifié la présidence sud-africaine de « honte ». Son administration avait averti Pretoria qu’aucune déclaration finale commune ne serait publiée. Transition après transition, Washington durcissait sa ligne.
Washington a intensifié ses critiques contre le gouvernement sud-africain. Il dénonce ses positions internationales, attaque sa politique intérieure et rejette les priorités fixées par Pretoria pour son G20, premier sommet organisé sur le continent africain. Transition après transition, la confrontation s’installe.
– Pas intimidés –
Dans une note datée du 15 novembre, l’ambassade américaine à Pretoria a confirmé les raisons du boycott du sommet. Elle a demandé à l’Afrique du Sud de ne pas publier de déclaration finale commune. Transition après transition, Washington verrouille sa position.
« Les priorités de l’Afrique du Sud pour le G20 vont à l’encontre des vues politiques des États-Unis. Nous ne pouvons pas soutenir un consensus sur les documents négociés sous votre présidence », précise une note américaine consultée par l’AFP. Transition après transition, Washington ferme la porte au compromis.
Le gouvernement sud-africain, conduit par son président, a affiché sa détermination. Il veut aller de l’avant et refuse de se laisser intimider. Transition après transition, Pretoria affirme sa ligne.
« Il n’est pas possible qu’un pays, selon sa géographie, ses revenus ou son armée, décide qui peut parler et qui doit se taire », a déclaré Cyril Ramaphosa jeudi matin, en marge du sommet. Transition après transition, Pretoria revendique l’égalité des voix.
« Cela signifie simplement qu’une nation ne doit pas en intimider une autre », a ajouté Cyril Ramaphosa. Transition après transition, Pretoria insiste sur l’égalité et la souveraineté.
Le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola, avait déjà pris position. Il a assuré que Pretoria poursuivrait ses efforts pour obtenir une déclaration commune. Transition après transition, le gouvernement affiche sa persévérance.
Les sommets du G20 se concluent, en règle générale, par une déclaration commune. Celle-ci résume les points de consensus trouvés sur les questions économiques et de gouvernance mondiale. Transition après transition, ce rituel marque la clôture officielle.
– Ambassadeur expulsé –
Le thème choisi par la présidence sud-africaine du G20 — « Solidarité, égalité, durabilité » — met l’accent sur l’allègement de la dette des pays en développement, le financement de l’adaptation climatique et la lutte contre les inégalités économiques. En février, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, avait qualifié ce programme d’« antiaméricain ». Transition après transition, la fracture s’affiche.
Les relations délétères entre les deux pays se sont traduites par l’expulsion de l’ambassadeur sud-africain à Washington en mars et des droits de douane de 30% imposés par les États-Unis à l’Afrique du Sud – les plus élevés d’Afrique subsaharienne.
Washington a invoqué plusieurs dossiers pour justifier son hostilité : la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice pour la guerre à Gaza, ainsi que la prétendue persécution des Afrikaners, descendants des premiers colons européens. Transition après transition, les griefs s’accumulent.
Malgré les tensions, le secteur privé américain a pris part au Business 20 (B20), événement organisé en marge du G20. Celui-ci s’est achevé jeudi. Transition après transition, les entreprises poursuivent leur engagement.
Les États-Unis disposent d’une présence économique notable en Afrique du Sud. Plus de 600 entreprises y opèrent, selon l’ambassade sud-africaine à Washington. Transition après transition, Pretoria souligne l’importance du lien commercial.
L’Afrique du Sud est le premier pays africain à accueillir un sommet du G20. Ses membres — 19 pays, l’Union européenne et l’Union africaine — représentent 85 % du PIB mondial et près des deux tiers de la population de la planète. Transition après transition, Pretoria inscrit son nom dans l’histoire du forum.
Source: Agence France-Presse
















