Le collectif de défense est constitué pour le moment des avocats Me Kengne Fabien et Moukam Laurent. Ces avocats tiendront régulièrement informé l’opinion des suites de cette affaire qui n’honore pas l’Etat du Cameroun.
L’opinion publique nationale et internationale et informée de ce qu’il est mis sur pied un collectif d’avocats. Dénommé « Collectif d’avocats Djoubairou » qui se charge d’assister bénévolement sieur Djoubairou. Ledit collectif est pour le moment composé de Maitres Kengne Fabien et Moukam Laurent.
Gardé à vue pendant 544 jours
« Afin que nul n’en ignore. Sieur Djoubairou avait été arrêté illégalement à Ngaoundéré le 26 décembre 2024. Amené de force et secrètement à Yaoundé. Où il a été gardé à vue illégalement pendant 544 jours », rappelle le collectif d’avocats.
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Mis sous mandat de dépôt
Le 20 mars dernier, il a été déféré pour la cinquième fois au Tribunal de Yaoundé. Et mis sous mandat de dépôt à la prison centrale de Nkodengui. Par un juge d’instruction du tribunal militaire de Yaoundé.
Selon ce collectif d’avocats, le cas Doubairou devrait interpeller toute la nation camerounaise, ainsi que la communauté internationale. Car, même en matière de terrorisme. Et au regard de l’article 11 de la loi N0 2014 / 028 du 23 décembre 2024,. Portant répression des actes de terrorisme. « Le délai de garde à vue est de quinze jours, renouvelable, sur autorisation du commissaire du gouvernement ».
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Ledit collectif d’avocats rappelle que le Cameroun a ratifié. Et inséré dans son corpus juridique, la déclaration universelle des droits de l’homme. Le pacte international relatif aux droits civiques et politiques. La charte africaine des droits de l’homme, qui interdisent, sans équivoque, aux tribunaux militaires. De juger des civils comme notre compatriote sieur Djoubairou.
« Ces traités et conventions internationaux ont une primauté sur toutes les lois camerounaises. Conformément à l’article 45 de la constitution du Cameroun. Et l’article 2 du code pénal camerounais », tient à préciser le collectif d’avocats. En tout état de cause, le collectif rassure qu’il tiendra régulièrement informé le peuple camerounais des suites de cette affaire qui n’honore pas l’Etat du Cameroun.