Ces leaders dénoncent à l’unisson les méthodes d’ Atanga Nji, ministre l’administration territoriale. Pour ses accusations sans preuves contre les opposants.
Invité à participer au débat du dimanche sur un plateau de télévision, Souley Onohiolo, journaliste à la renommée confirmée, critique. Avec véhémence les méthodes du ministre de l’administration territoriale. « Ce qui est marrant au niveau de la presse c’est que, dès que le ministre est sorti vous avez vu. Un tir groupé où les gens ont dit, sans même douter, que c’est Kamto qui a donné les instructions. A la Bas pour attaquer le ministre et l’ambassadeur », a-t-il déclaré.
Poursuivant, il affirme : « J’ai attendu que M. Atanga Nji s’énerve. Qu’il soit au moins juste pour dire aux gars que mais comment vous avez fait. Pour chuter, je voudrais d’abord dire qu’il faut neutraliser Atanga Nji ».
Discours haineux
Ailleurs sur une autre chaine de télévision, Engelbert Lebon Datchoua. Parlant des discours haineux, tance, sans les citer, certains organes de presse. « En 2018, nous avions décidé de ne plus participer à un débat sur une chaîne de télévision à Yaoundé. Cette décision a été prise et assumée », confie cet opposant au régime en place.
Et de confier : « Il y a quelques semaines, nous avons de nouveau décidé, à travers des organes identifiés comme porteurs de haine et de discours divisant le peuple camerounais, de ne plus y mettre les pieds, et nous n’allons pas en mourir ».
Selon ce cadre du mouvement pour la renaissance du Cameroun, le pouvoir en place est à l’origine des maux. Qui minent notre société. « Aujourd’hui on a un état complice. Le champion du Rdpc a dirigé le pays pendant 43 ans, en divisant les Camerounais », dit-il.
Pour Sam Mbaka, de l’Afp, « le ministre Atanga Nji a tendance à se mettre au-dessus de la loi. et parfois au-dessus des tribunaux ». « Dans le parti au pouvoir, il y’a beaucoup de camerounais qui souhaitent le changement mais ils sont découragés »