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Crise anglophone : Les enseignants réclament la paix pour un retour sur les bancs

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Trans Afrique

Les enseignants de la région du Nord-Ouest  et du Sud-Ouest Cameroun réclament la paix pour un retour effectif  et en sécurité des élèves dans les salles de classe en cette nouvelle rentrée scolaire.

Alors que la nouvelle année scolaire a débuté depuis hier  9 Septembre 2024 au Cameroun, une préoccupation majeure émerge dans la partie anglophone du pays. Les enseignants, regroupés au sein du syndicat All Anglophone Teachers Trade Unions, dans une récente lettre ont appelé à la fin des attaques répétées contre les écoles dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO).

Si dans la partie francophone la rentrée est déjà belle et bien effective. Ce n’est pas le cas dans le NOSO. Plusieurs médias rapportent qu’un silence de mort règne dans de nombreuses écoles, avec des rues plutôt vides dans plusieurs localités.

De nombreux parents malgré les mesures prises par les autorités pour garantir la sécurité des acteurs éducatifs, ont choisi de garder leurs enfants à la maison. Cette rentrée manquée est en réalité en conformité au « lockdown » de deux semaines imposé par les séparatistes dans cette région.

La crise anglophone

 

A lire : La crise anglophone: une attaque des séparatistes ôte la vie à un conducteur de moto

 

Les enseignants en proie à  cette crise, lancent un appel urgent pour la reprise des activités scolaires dans le NOSO et  condamnent les attaques perpétrées sur les infrastructures éducatives. Ces derniers exhortent à la protection de l’éducation, qu’ils qualifient de « cadeau de Dieu ».

 

A lire: Rentrée scolaire 2024: le message de soutien aux enseignants

 

Les enseignants dans leur correspondance ont également noté que  huit ans après le début de cette crise, la situation n’a fait que s’aggraver. Les attaques contre les écoles, les étudiants et les enseignants ont conduit à un système éducatif déjà fragile et à un état de désespoir encore plus grand. La santé, l’agriculture, les tribunaux, les postes de police, les ressources énergétiques et hydriques ainsi que l’urbanisme sont présents dans les zones rurales, mais seules les écoles souffrent d’un manque d’attention.

Ils demandent à cet effet, tous les acteurs à éviter d’utiliser les écoles et les difficultés scolaires à des fins de propagande ou pour tester et promouvoir leur pouvoir et leur influence.

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