A Monatélé, le climat est tendu entre les élus locaux. Denis Emilien Atangana exige le respect de la cohabitation politique.
Le président national du Fdc s’oppose fermement à la destitution de Léon Theiller Onana. Conseiller municipal à la commune de Monatele. Selon le président de la commission communale de tourisme et loisirs. Et par ailleurs élu municipal de la commune de Monatele, cette initiative semble injustifiée et préjudiciable pour plusieurs raisons. D’abord le respect de la cohabitation politique. « Notre commune est le fruit d’une cohabitation entre trois partis politiques. Il est impératif que le Maire, S.M MBassi Bessala Prosper, évite toute instrumentalisation politique du conseil municipal », prévient-il.
Pour lui, « le différend actuel. Lié à la demande de congrès par monsieur Onana au sein du Rdpc, doit être réglé en interne. Par les instances disciplinaires du parti. Il n’est pas du ressort du conseil municipal de trancher sur des questions partisanes ».
Equité et traitement égalitaire
Le président national du Fdc exige que l’équité et le traitement égalitaire soient appliqués. Car dit-il, « Léon Theiller Onana n’est pas le seul conseiller à s’être absenté. Il est essentiel d’appliquer une politique de sanctions équitable. Sans favoritisme ni discrimination. Encore que si l’on tient compte des détails, les procédures de convocations ne sont dûment respectées. Selon l’article 32, au 21e siècle, une mairie comme celle de Monatélé devrait pouvoir communiquer également par voie dématérialiser… »
Deux poids deux mesures
Celui dernier dénonce la politique du deux poids deux mesures qui est inacceptable. Il pense qu’il faut appliquer, dans le cas d’espèce, le respect de la légalité et des procédures. « Le maire invoque le non-respect du code général des collectivités territoriales décentralisées par M. Onana. Cependant, le Maire lui-même a manqué à ses obligations légales à plusieurs reprises », dénonce le conseiller municipal.
Lesdits manquements, spécifie-t-il, incluent le non-respect des convocations aux quatre conseils municipaux annuels. La gestion unilatérale de la commune sans débat d’orientation budgétaire. Et l’adoption tardive du budget, du compte administratif et du compte de gestion.