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Cité des enseignants : Quand l’école publique opère sa mue

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La cité des enseignants opère sa mue. L’initiative est de l’homme d’affaires Ibrahim Hoballah, notable de la chefferie du village de NDOGSIMBI.

Une ambiance particulière a régné à l’Ecole publique de la Cité des Enseignants de Douala le 17 décembre 2024 à l’occasion de la cérémonie de rétrocession après réhabilitation de cette école créée en 1955. Une initiative d’Ibrahim Hoballah, bienfaiteur camerounais. Ladite cérémonie a eu lieu en présence de Laurent AYISSI MVOGO, Sous-Préfet de l’Arrondissement de Douala 3ème, de Valentin EPOUPA  BOSSAMBO, Maire de la Commune dudit arrondissement.

Il faut dire que c’est du fait de la solidarité qui caractérise cet opérateur économique camerounais, au-delà de la RSE manifeste et manifestée par les entreprises qu’il a mises en place, notamment la Société des produits nouveaux (SPN) implantée au village de NDOGSIMBI, qu’est née l’initiative louable de réhabilitation de cette école publique. Quoi de plus normal donc que cette initiative ait rencontré l’assentiment des populations de cette partie de la ville. Au premier rang desquelles, Sa Majesté Jean Claude MEYONG BISOLE, chef de quartier de la Cité des enseignants.

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« Avec cet acte qui dépasse nos espérances, vous venez de ressusciter l’âme de l’Ecole Publique de la Cité des enseignants. Cette école représente notre âme et nous l’avions perdu avec l’effet dévastateur de la vieillesse. Nous exprimons notre profonde gratitude pour cet acte incommensurable», a-t-il déclaré à l’endroit d’Ibrahim Hoballah. Il faut dire qu’en sa qualité de notable de la chefferie du village NDOGSIMBI, Ibrahim Hoballah a toujours porté beaucoup d’attention pour ce village  qui abrite l’une de ses toutes premières sociétés au Cameroun.

Mansuétude a l’observation de ce que l’école de « son village » de NDOGSIMBI qui, construite à l’époque coloniale, ne pouvait accueillir quelques élèves, et en raison de la démographie galopante de la ville de Douala, était submergée, il fallait bien réaliser quelques travaux à même de lui redonner sa beauté d’antan.

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Dans l’ensemble, les travaux réalisés ont consisté en la réfection du bloc administratif avec la restauration de 12 bureaux pour le confort des instituteurs, le renouvellement de la toiture de toutes les salles de classe, la peinture des bâtiments, la construction d’une barrière d’enceinte pour la sécurité des écoliers, la construction des blocs toilette, sans oublier la métamorphose totale de l’école maternelle dotée désormais de tout le matériel didactique propre à cet ordre d’enseignement.

Ce qui, sans nul doute accroitra non seulement l’épanouissement des écoliers qui y fréquentent, mais aussi et assurément les résultats scolaires. En plus de ces réfections, Ibrahim Hoballah a aussi offert 120 table-bancs pour le confort des apprenants. Avec la réhabilitation de cette école, le paradoxe qui voulait que ce soit dans la Cité des enseignants que se trouve l’école la plus vétuste de l’arrondissement de Douala 3ème, est lavé. Une nouvelle ère s’est levée. Le désarroi des populations à la seule pensée du glorieux passé de cette école, n’est désormais plus qu’un souvenir lointain.

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