Charles III sacrifie Andrew. Sous la pression d’un scandale persistant, le roi tranche. Jeudi, Buckingham retire à son frère le titre de prince. Andrew, lié à Jeffrey Epstein, perd ses privilèges royaux. Même Royal Lodge, son dernier bastion, s’apprête à être vidé. La monarchie choisit l’amputation pour survivre.
Ce n’est plus un simple revers, mais une rupture. La monarchie, en quête de purification, sacrifie l’un des siens pour sauver son image. Dans le silence des couloirs, l’ombre d’Epstein continue de hanter la couronne.
Charles III enclenche la procédure. Andrew perd ses titres et honneurs. Il devient Andrew Mountbatten Windsor. Le palais l’annonce jeudi. La rupture est officielle.
Andrew doit quitter Royal Lodge. Le bail est révoqué. Le manoir de 30 pièces, près de Windsor, ne lui appartient plus. Un avis formel a été délivré. Il déménagera dans un logement privé.
Andrew a 65 ans. Installé à Royal Lodge depuis 2003 avec Sarah Ferguson, il doit partir. Sa nouvelle destination : Sandringham, dans le Norfolk. Résidence privée du roi, à 180 km de Londres. La relégation se précise.
L’annonce suit un nouveau rebondissement. Virginia Giuffre, accusatrice clé d’Epstein, revient au cœur du scandale. Ses mémoires posthumes, publiées récemment, ravivent l’affaire. Epstein s’est suicidé en avril 2025.
Dans le sillage de l’annonce royale, une voix s’élève. La famille de Virginia Giuffre célèbre un renversement historique : « Une fille américaine ordinaire a fait tomber un prince britannique.»
Par sa vérité, par son courage, elle a brisé l’armure d’un système. Ce n’est plus seulement une affaire judiciaire — c’est une fable inversée. Le pouvoir vacille, la parole triomphe. Et dans le silence des palais, une vérité ordinaire devient légende.
– Duc, comte et chevalier –
William a participé à la décision. Andrew est isolé. Le fils préféré d’Elizabeth II est désormais écarté. La rupture est familiale autant que royale. Depuis 2022, l’équilibre a changé.
Andrew est tombé. Sa proximité avec Epstein l’a condamné. Le criminel sexuel américain est mort en prison en 2019. Le procès n’a jamais eu lieu. La disgrâce est irréversible.
Andrew est écarté depuis 2019. Mais le scandale persiste. Son nom reste lié à l’affaire Epstein. La monarchie n’a jamais pu tourner la page. L’ombre ne s’est jamais dissipée.
Mi-octobre, Andrew cède sous pression. Il renonce au titre de duc d’York. Mais ce geste reste symbolique. Aucun retrait formel n’est acté. La monarchie temporise encore.
La décision n’a pas été immédiate. Buckingham a mobilisé des experts. Temps, droit, constitution : tout a été pesé. Jeudi, le couperet tombe. La monarchie agit avec méthode.
Outre son titre de prince, Andrew se voit retirer ses titres de duc d’York, comte d’Inverness et baron Killyleagh.
Andrew perd ses distinctions honorifiques. Parmi elles, le titre de chevalier de l’ordre de la Jarretière. Sa mère, Elizabeth II, le lui avait offert en 2006. Aujourd’hui, la couronne le lui retire. La chute est totale.
– Les filles pas concernées –
Le 21 octobre, les mémoires de Virginia Giuffre paraissent. Elle y maintient ses accusations contre Andrew. Trois rapports sexuels forcés, sur ordre d’Epstein. Elle était sous emprise. La parole, même posthume, accuse.
Andrew a toujours nié les faits.
Dans le tumulte, la voix royale tente de se poser. Charles et Camilla adressent un message clair : Leur pensée, leur sympathie vont aux victimes et survivants de tous les abus. Ce n’est pas une simple formule — c’est une tentative de rupture.
La monarchie, ébranlée, cherche à se redéfinir comme refuge. Mais derrière les mots, l’histoire pèse. Et chaque geste devient un acte de réparation symbolique.
Ces derniers jours, la tempête s’est intensifiée. Une photo refait surface. Epstein, Maxwell, Weinstein. Tous réunis à Royal Lodge. Le cliché ravive les soupçons. Les ombres s’invitent dans les jardins royaux.
Le cliché, pris lors du 18e anniversaire de Beatrice, fille d’Andrew, devient un symbole. Non plus d’une fête, mais d’une proximité troublante. L’image fige l’impensable : le cœur royal comme décor d’un réseau de prédateurs. Et dans ce cadre, Andrew ne peut plus fuir l’écho de ses liens.
Le scandale déborde. Il menace la monarchie. L’institution vacille sous la pression. Chaque révélation fragilise son autorité. La couronne ne contrôle plus le récit.
Un homme interpelle le roi lundi. Il l’accuse publiquement. La question fuse : « Depuis quand saviez-vous pour Andrew et Epstein ? » Le scandale s’invite dans la rue. La monarchie ne peut plus esquiver.
Les deux filles du prince Andrew, les princesses Beatrice et Eugenie, conserveront quant à elles leurs titres.
Source: Agence France-Presse














