Le changement, est au menu pour la présidentiel de 2025. Les partisans se sont reparties dans les villes . Ils sont à Maroua, Garoua et Ngaoundéré. Ils estiment que cette échéance électorale capitale. C’est l’ultime occasion donnée aux camerounais
La présidentielle de 2025 sera capitale pour l’avenir du pays. Au sein des partisans du changement du grand Nord Cameroun, l’heure est à la mobilisation tous azimuts. Il faut impérativement un changement politique à la tête de l’Etat. En vue de l’instauration d’un autre Cameroun, éthique et moderne. Lequel sera basé sur la démocratie. L’égalité des chances pour tous les camerounais dans l’unité. La paix la concorde et la justice.
Conscients et convaincus que cette élection présidentielle de 2025, capitale est l’ultime occasion donnée aux camerounais. Pour étancher leur soif de changement, les partisans du changement battent le rappel des troupes.
Dans une déclaration, les signataires, une vingtaine, appellent solennellement tous les partisans du changement. A travers le territoire national, épris de justice, de paix. Et de progrès, à se joindre à eux pour un sursaut républicain national.
Cameroun: un collectif citoyen du nord appelle à « tourner la page » du régime Biya
La monarchisation du pouvoir de l’Etat
Selon ces derniers, il faut fédérer toutes les énergies. Susceptibles de permettre au Cameroun de tourner, enfin, la page de 43 ans du « Renouveau ». Aussi, de construire un autre Cameroun, prometteur, protecteur et juste pour l’ensemble de ses filles et fils.
Les partisans du changement dénoncent la monarchisation du pouvoir de l’Etat. Et l’usage éhonté, généralisé et inconsidéré du tribalisme dans la gestion des affaires publiques. Aussi, ils condamnent l’instrumentalisation de la diversité ethnique du pays à des fins politiciennes. La prise en otage des institutions républicaines qui sont mises au service de quelques individus.
Depuis des lustres, le parti Etat et ses alliés ont toujours compté sur le poids stratégique de l’électorat du Grand Nord. Pour leur pérennisation au pouvoir. Entre temps, les régions de l’Extrême Nord, du Nord et de l’Adamaoua sont minées par la pauvreté endémique. La famine, les maladies, la sous scolarisation, la rareté de l’eau potable et de l’électricité.