La République centrafricaine entend lancer officiellement cette campagne d’immatriculation des véhicules le 1er février prochain à Douala.
La République Centrafricaine lance les activités d’immatriculation provisoire des véhicules importés à Douala. Cette opération débute le 1 er février prochain. L’information est contenue dans un communiqué du ministre des transports et de l’aviation civile de ce pays membre de la Cemac.
Cette campagne d’immatriculation des véhicules vise à avoir une bonne maîtrise du nombre de voitures importés. Lesquels doivent être pris en charge dans la base des données des immatriculations en République centrafricaine.
Il s’agit pour la Rca de réduire l’incivisme fiscales et douaniers sur les recettes de l’Etat. La mise en place de cette immatriculation provisoire desdits véhicules s’effectue depuis les États de transit de la République Centrafricaine.
Initiative louable
A en croire le patron du ministère des transports et de l’aviation civile Centrafricaine. Ladite immatriculation provisoire concerne tant les véhicules neufs que les véhicules d’occasion. Elle est régie par l’arrêté N0. 001/Mtac/Dircab 25 du 3 janvier 2025. Portant immatriculation provisoire des véhicules importés en Rca.
Selon le gouvernement centrafricain, le coût de cette opération est fixé à la somme de 15.000Fcfa. Ce prix donne lieu à l’établissement de deux plaques d’immatriculation. En plus de la délivrance d’une attestation dûment signée par le directeur général des transports de surface.
Les experts financiers pensent que cette initiative est louable. Tant elle participe de la sécurisation des recettes de l’Etat. Et de la maîtrise du nombre des véhicules importés dans ce pays de la Cemac.
Pour eux, le fait pour le gouvernement centrafricain de confier cette mission à la société K-Polygone Sas. A travers un Contrat de Concession de Service Public est une garantie de la réussite des dites activités.
Les textes règlementaires y relatifs ont été officiellement remis le vendredi 24 janvier 2025. C’était au Chef Corridor du Guichet Centrafricain de Transit de Douala. Et au Chef d’Agence du Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain (BARC). Par une délégation venue de Bangui, conduite par de nombreuses personnalités.
















