Les Ong dénoncent à l’unisson les propos insolents tenus à l’encontre des combattants de l’indépendance du Cameroun.
Dans une dénonciation commune, citoyen pour la mémoire du Cameroun et l’alliance patriotique condamnent les propos méprisants. Tenus à l’égard d’c en particulier et les héros de la lutte pour l’indépendance en général.
Cette sortie intervient après celle du peuple camerounais, africain. Et l’ensemble des forces révolutionnaires et progressistes qui ont également condamné. Avec une grande indignation les propos tenus par un acteur politique. Au cours d’une émission de grande écoute le 23 février 2025.
Lui qui avait assimilé Ernest Ouandié, l’un des illustres combattants de l’indépendance du Cameroun à un vulgaire « bandit ».
« Nous avons noté avant cette sortie malencontreuse. De ce personnage, la volonté de certains membres du régime de réduire les nationalistes à des personnalités peu honorables ». Alors que « la colère des camerounais ayant poussé certains parmi eux. A saccager quelques représentations diplomatiques en janvier2019 », s’insurgent lesdites organisations de non gouvernementales.
Falsification de notre histoire
Qui dénonce par ailleurs le fait que « le ministre délégué auprès du ministre de la justice s’est empressé d’affirmer ». Que ce « sont les enfants des bandits et assassins qui avaient terrorisé les camerounais ». Il conclut que « nous continuons de souffrir à cause de la mauvaise graine que les maquisards ont laissée ».
L’on se souvient d’une interview au journal Jeune Afrique en 2015. L’ancien chef d’Etat-major des armées, s’était empressé à son tour. De traiter les nationalistes camerounais qui luttaient pour l’inpdéendance du pays de « bandits et radicaux« .
Face à cette tentative de falsification de notre histoire. Ces organismes tiennent à rappeler avec force et détermination, qui étaient ces hommes et femmes, et pourquoi ils ont combattu. « UM NYOBÈ, Félix MOUMIÉ, Ernest OUANDIÉ et leurs compagnons de l’Upc n’étaient ni des bandits ni des pillards. Ils étaient des révolutionnaires ».
« Des patriotes. Des indépendantistes dont le seul crime fut d’avoir voulu libérer le Cameroun du joug colonial français ». Leur combat, rappellent-ils, était celui d’un peuple refusant la soumission. Revendiquant sa souveraineté. Exigeant une véritable indépendance, et rêvant d’un Cameroun fort, industrialisé, rayonnant sur la scène mondiale.