Les caisses de dépôts font l’objet de discussions entre les autorités camerounaises et la Beac. Les deux parties ne s’accordent pas sur la question de supervision.
Pour commencer, il s’agit d’une question de souveraineté brandie par le Cameroun. Y allant, le pays de Paul Biya s’oppose donc fermement à la supervision des caisses de dépôts et de consignations.
Comme on le voit, le gouverneur de la Béac, et président de la Cobac est en accord imparfait, et le directeur général de la Cdec. Les deux personnalités ne s’accordent point sur le contrôle des fonds publics et privés garder pour servir. Du moins, cette mission est révolue à Cdec de sécuriser et gérer ces fonds destinés aux projets d’infrastructure.
Un désaccord assez grave
Au demeurant, ces activités englobent la zone Cemac. Soit 6 pays au total à savoir, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad et la Rca. Les secousses ont commencé le 12 janvier 2025 à Yaoundé. Après la 2ème réunion du groupe de travail n charge de faire des propositions consensuelles pour la supervision des activités y afférentes.
Alors qu’on croyait bien faire, que les deux responsables se sont assis pour pondre chacun son communiqué. Etalant au grand jour un désaccord assez grave. En effet, au sortir de la 2ᵉ réunion du groupe de travail chargé de formuler des des CDC et la gestion des avoirs en déshérence dans la Cemac, tenue le 12 janvier 2025 à Yaoundé, les deux responsables ont commis des communiqués dont le contenu révèle la persistance d’un désaccord plutôt profond.
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Les arguments de droit
En effet, le Camerounais Richard Evina Obam a sorti les arguments de droit. Il a pris à contre-pied l’autorité monétaire. Déjouant les propos du Centrafricain Yvon Sana Bangui qui s’est réjoui de l’approbation des propositions pertinentes.
En somme pour Richard Evina Obam, les dépôts et consignations ne font pas partie des matières transférées à la communauté. Ils restent une activité souveraine régie par les dispositions du droit national en vigueur. Ces lois prévoient les conditions d’exercice ainsi que les instances de contrôle.
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Opposition sur les projets de textes réglementaires
Bref, le camerounais marque son opposition sur les projets de textes réglementaires élaborés par le secrétariat général de la Cobac. Qui font mention à la supervision des activités des Cdc. Richard Evina Obam laisse voir ouvertement l’opposition de la Cdec qu’il dirige. «la Cdec est exclue du champ de compétence de la Commission bancaire », déclare-t-il.
Il s’est référé aux dispositions de l’article 11 de l’annexe à la convention du 17 janvier 1992. Lesquelles portent sur l’harmonisation de la réglementation bancaire dans les Etats de l’Afrique centrale.
















