Les consultations préliminaires pour le projet Bus Rapid Transit ont été lancées le 24 juillet 2025. Par la Communauté urbaine de Douala, maitre d’ouvrage.
En effet, ces consultations annoncent la phase des appels d’offres. En principe, il s’est agi d’ouvrir un dialogue avec les entreprises. Et les bureaux d’études spécialisés dans le contrôle et la surveillance des travaux. Il faut recueillir des informations et des avis sur les principales exigences du projet. Les risques potentiels et les opportunités à saisir. L’objectif est en même temps « d’identifier les partenaires privés intéressés. Avant le lancement d’un futur appel d’offres », selon nos sources.
44 stations et quatre terminaux
Et en suivant les explications. La consultation porte sur deux grands lots du projet. « Le premier concerne la mise en œuvre d’un corridor pilote du BRT ». Et qui « comprend quatre lignes principales avec un total de 27 km, 44 stations et quatre terminaux. Un volet qui va être divisé en trois lots. Et devrait être exécuté en 30 mois ». Et le second lot va concerner « l’aménagement des voies urbaines de rabattement du corridor. Avec une longueur cumulée d’environ 80 km. Les travaux seront répartis en quatre lots. Et réalisés en deux phases », apprend-on
Alors, lors des concertations certains aspects techniques ont été relevés. Et qui constituent des obstacles à franchir pour réaliser le projet. On a évoqué entre autres de l’éloignement des carrières fournissant les roches massives et la latérite nécessaires. De la lourdeur des procédures douanières pour les matériaux importés. Tous ces facteurs combinés constituent « un risque majeur pour le bon déroulement des travaux », avons-nous entendu dire.
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Anticipation des procédures douanières
Ainsi donc, la CUD prévoit le plan B. on parle là-bas d’identifier des sources d’approvisionnement locales et alternatives. Afin de réduire les délais logistiques. Et les soumissionnaires aux appels d’offres « devront élaborer des plans d’approvisionnement intégrant des mesures d’atténuation des risques liés au transport ». Parallèlement, une « anticipation des procédures douanières sera encouragée. En préparant à l’avance les documents nécessaires. Et en collaboration étroite avec les services douaniers. Pour éviter tout retard dans l’acheminement des matériaux et équipements », nous fait-on comprendre.
Les travaux progressent
Autres difficultés et pas des moindres. Le déplacement des réseaux Eneo, Camwater, Camtel. Qui risque également causer des retards. Les estimations préliminaires ont été réalisées en collaboration avec ces différentes structures. En somme « les travaux progressent et les appels d’offres seront bientôt lancés », a déclaré Dr Roger Mbassa Ndine. Maire de la ville de Douala.
Selon nos sources encore, le coût total du projet est estimé à 335,3 milliards Fcfa. Et 261 milliards sont les prêts de la Banque mondiale, 62,1 milliards Fcfa ont été mobilisés grâce au partenariat public-privé. Et 12,4 milliards Fcfa sont financés par l’État camerounais à travers la CUD.
Et initialement prévu pour 2023, puis reporté à 2024, le début effectif des travaux reste incertain. Alors, Il reste trois ans au Cameroun pour utiliser les 261 milliards Fcfa mis à disposition par l’institution de Bretton Woods. La date de clôture est fixée au 16 juin 2028.
