L’armée camerounaise a abattu un sécessionniste dans le cadre d’une opération menée par les forces de défense dans cette localité le 23 mars 2025.
Une mission militaire a eu lieu à Bamenda, dans la région du Nord-ouest, le 23 mars 2025. Où un sécessionniste a été abattu par les forces armées camerounaises. Selon des sources, l’individu serait un « évadé des guerriers de l’unité de Bui, opérant dans la zone de Jakiri-Sop ».
Des témoins ont rapporté que ce dernier était responsable des cas d’enlèvements et de tortures. Particulièrement près du lycée Saint-Paul de Nkwen. Ainsi, pour neutraliser ce tyran, les hommes de sécurité ont réussi à mettre la main sur son téléphone portable. C’est l’appareil qui a aussi servi la police à traquer d’autres de ses complices.
Depuis cet exploit de l’armée, les réactions de la population sont partagées. Certains habitants ont exprimé leur soulagement face à la mort de l’individu. Tandis que d’autres s’inquiètent de potentielles répliques de la part de ses complices terroristes.
La situation reste tendue
La situation dans les régions anglophones du Cameroun reste tendue, avec des affrontements réguliers entre les forces armées et les sécessionnistes. Les autorités ont appelé à la paix et à la stabilité dans la région, mais les tensions persistent.
Ces sécessionnistes, qui se font appeler les « Ambazoniens », revendiquent l’indépendance des régions anglophones du Cameroun. Ces régions qu’ils considèrent comme étant marginalisées par le gouvernement central. De ce fait, ils ont pris les armes pour défendre leur cause, ce qui a conduit à des affrontements violents.
Depuis lors, les autorités camerounaises répondent à la crise en déployant des troupes dans les régions concernées. Ils lancent des opérations de ratissage pour capturer les sécessionnistes.
Cependant, ces opérations ont souvent conduit aux déplacements d’un grand nombre de personnes dans ces localités du Nord-ouest et Sud-ouest. Et entre temps, la situation reste toujours tendue, avec des risques de nouveaux affrontements et de violences.