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Bamenda II : Le sous-préfet assassiné

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Les circonstances de la mort de Nicolas Nkongho Manchang, sous-préfet de Bamenda II font frémir tout simplement.

Comment Nicolas Nkongho Manchang est-il décédé ? Il avait été nommé sous-préfet de Bamenda II il y a quelques jours par le président de la République. Selon une version de faits plausible racontée par un confrère. Nicolas Nkongho Manchang avait déjà échappé à un kidnapping en 2024.

Il se rendait à Nkambe dans le Donga Mantung pour assister à l’installation du nouveau Sous-Préfet. Il avait réussi, avons-nous appris, à fausser compagnie à ses geôliers en marchant plus de 10 heures dans la brousse. Il y’a quelques semaines à Limbe. Celui qui avait été nommé Sous-préfet de l’arrondissement de Baham a été victime d’une attaque des sécessionnistes.

Des hommes non identifiés

Au cours de laquelle, Il a reçu plusieurs balles tirées par les sécessionnistes. Transporté d’urgence à l’hôpital général de Douala. Le chef de terre est malheureusement décédé après quelques jours d’une prise en charge médicale globale.

Les kidnappings et les assassinats des commis de l’Etat sont récurrents dans la région anglophone en crise depuis plusieurs années. L’ex sous-préfet Ewane Roland, de l’arrondissement d’Idabato, avait été kidnappé par des hommes non identifiés. Ce rapt s’était produit aux premières heures de la journée du 1er octobre 2024, vers 2h du matin.

Yaoundé VI: Le sous-préfet interdit des réunions aux militants Rdpc

Les ravisseurs avaient également enlevé Ismaël Etongo, un employé de la commune d’Idabato. À bord de pirogues à moteur, le groupe d’hommes armés ont ensuite pris la direction du Nigeria avec leurs otages.

Des mesures pour contrecarrer

La commune d’Idabato se situe dans la péninsule disputée par le Cameroun et le Nigeria. Malgré la normalisation des relations entre les deux pays. Et le retour de cette péninsule sous la souveraineté du Cameroun depuis 2007. La zone reste sous l’emprise de groupes armés séparatistes actifs dans le sud-est du Nigeria.

En juin 2008 déjà, le sous-préfet de la commune d’Akwa, Fonya Félix Morfan, et des membres de son état-major. Avaient, eux aussi, été enlevés par des séparatistes venus du Nigeria. Ces derniers se sont révélés plus tard proches des sécessionnistes camerounais. Actifs dans les régions frontalières du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.

En dépit des mesures de sécurité prises par le gouvernement, la crise perdure occasionnant des centaines de morts. « La région du Nord-Ouest est régulièrement sous couvre-feu de 20h à 06h. Les autorités camerounaises de défense prennent considérablement des mesures. Pour contrecarrer des menaces d’attaques dans les localités du Nord-Ouest. Mais rien n’y fait », nous confie une autorité traditionnelle dans le Noso.

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