L’initiative lancée au mois de juillet dernier vise à doter 1500 conducteurs de motos, de permis de conduire de catégorie A.
L’opération de formation gratuite des transporteurs urbains pour l’obtention du permis de conduire catégorie A a été lancée à Bafoussam. C’était en présence des autorités administratives. L’apothéose a été marquée, le samedi 02 aout 2025. Par l’examen du permis de conduire à l’école publique de Djeleng 5.
En plus des éléments de base, les 300 transporteurs urbains par moto de la ville de Bafoussam ont également été formés. Par les sapeurs-pompiers sur les gestes de premiers secours. Egalement sur les règles de sécurité routière avec la Police et la Gendarmerie, le civisme et le réarmement moral. Avec les responsables de la jeunesse et de l’éducation civique. Bref sur diverses méthodes d’interventions en situation d’urgences.
Méthodes d’interventions
Notons que les dernières leçons de réarmement moral, de maîtrise des règles de sécurité. Et du code routier ont été dispensées le 1er août 2025 à travers une conférence animée. Par les forces de maintien de l’ordre en charge de la sécurité routière à la légion de gendarmerie. Et à la délégation régionale de la sûreté nationale de l’Ouest.
Le jour suivant, le passage des phases écrite et pratique permettra aux candidats d’appliquer ce qu’ils ont retenu. « Sur la somme de 16 500 Fcfa représentant les frais officiels pour concourir. L promoteur prend sur lui de supporter 10 000 Fcfa par candidat. L’apport symbolique de chaque candidat s’élevant à 6 500 Fcfa est relatif au timbre. Et à l’impression du permis de conduire », nous confie-t-on.
Déclaration et paiement du permis de conduire désormais en ligne
Professionnalisme et sécurité
Aux apprenants, il a été instruit de mettre du sérieux dans cette opération. Pour l’initiateur, l’objectif n’est pas ce précieux sésame qu’est le permis de conduire. Mais la satisfaction d’avoir été bien formé. Pour Pascal Nguihé Kanté il s’agit, à travers cette initiative, d’accompagner les acteurs de ce corps de métier. A travailler avec professionnalisme et sécurité.
Pour être précis, « d’utiliser individuellement et collectivement leur métier. Pour bâtir des projets de vie et réussir des carrières ». Cette initiative du Professeur Pascal Nguihé Kanté à travers son œuvre sociale. Le Centre communautaire de la Jeunesse de la Mifi (Ccjm) a été saluée par les conducteurs de motos taxis.
« Le ministre Pascal Nguihé Kanté nous permet juste en contribuant chacun 6500 F. Frais de timbre et d’impression, de bénéficier gratuitement d’une riche formation. Et de ce précieux permis A qui facilite l’exercice avec assurance de notre métier », affirme Georges Fofié.
Lui qui, depuis sept ans, exerce l’activité de moto taxis sans permis de conduire. Il convient de préciser que les permis seront remis aux candidats admis. Au cours d’une cérémonie officielle dont la date sera communiquée au moment opportun.