Dans une circulaire récemment publiée, l’Onecs a durci les conditions d’inscription des candidats au baccalauréat tchadien. À partir de cette année, les candidats étrangers devront désormais justifier de leur niveau de terminale pour pouvoir composer l’examen.
Le 13 février 2025, une nouvelle directive a été signée à N’Djamena par le Pr. Bianzeubé Tikri. En effet, le directeur général de l’office national des examens et concours du supérieur siffle la fin de la récréation. Cette circulaire impose des exigences strictes pour les candidats étrangers notamment les Camerounais.
Ils devront désormais fournir des documents attestant leur niveau de classe terminale. Il s’agit du certificat de scolarité délivré par un établissement officiellement reconnu. Une attestation de probatoire authentifiée pour les Camerounais, et des pièces justificatives telles qu’un acte de naissance, un certificat de nationalité et un certificat de résidence.
Renforcer l’intégrité du baccalauréat tchadien
Par ailleurs, les candidats qui ne pourront pas prouver leur niveau de terminale se verront formellement exclus de l’examen. Il en va de même pour ceux qui ne résident pas au Tchad. Cette nouvelle mesure vise à renforcer l’intégrité du baccalauréat tchadien.
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Pendant plusieurs années, de nombreux Camerounais ont contourné les conditions strictes de leur propre pays. En effet, des centaines de candidats se rendaient au Tchad chaque année pour passer le baccalauréat, profitant de l’absence de conditions liées au probatoire. Cette situation a conduit à l’obtention, pour certains, de diplômes de baccalauréat tchadien bien qu’ils aient suivi un cursus scolaire camerounais.
Ainsi, cette réforme vise à stopper ces pratiques et à garantir la crédibilité du diplôme tchadien.
















