pixel

Ukraine: attaque russe record, le siège du gouvernement frappé pour la première fois

Date:

Pages jaunes
Trans Afrique

L’attaque record russe en Ukraine a marqué un tournant dimanche, avec plus de 800 drones et missiles lancés contre le pays. Pour la première fois, le siège du gouvernement à Kiev a été touché, faisant au moins cinq morts. En réaction, Donald Trump s’est dit prêt à imposer de nouvelles sanctions contre Moscou, tandis que les dirigeants européens ont dénoncé une escalade délibérée du conflit.

À un journaliste qui lui a demandé à la Maison Blanche s’il était prêt à lancer une nouvelle phase de sanctions contre la Russie, le président américain a répondu « oui, je le suis ».

Volodymyr Zelensky a condamné l’attaque russe. Il dénonce des meurtres délibérés. Selon lui, la diplomatie aurait pu commencer depuis longtemps. Il considère ces actes comme une prolongation volontaire de la guerre. Son message vise à interpeller la communauté internationale.

À Kiev, un journaliste de l’AFP a vu le toit de l’imposant bâtiment abritant le Conseil des ministres en feu et des volutes de fumée grise s’en échapper. Des hélicoptères lâchaient de l’eau sur l’édifice, situé en plein cœur de Kiev, proche de la présidence et du Parlement.

– Frappes record sur l’Ukraine –

Une attaque russe a visé le siège du gouvernement à Kiev. Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs ont été endommagés. La Première ministre Ioulia Svyrydenko a confirmé les dégâts sur Telegram. L’incendie a été maîtrisé par les secours. Aucun blessé n’a été signalé dans le bâtiment.

Selon elle, aucune victime n’est à déplorer dans le bâtiment. Les services de secours ont rapporté en début d’après-midi que l’incendie qui s’était déclenché avait été éteint.

L’invasion russe de l’Ukraine a débuté en février 2022. Depuis, Kiev subit régulièrement des frappes massives. Le quartier gouvernemental était jusque-là relativement épargné. Cette zone centrale restait hors des cibles principales. L’attaque récente marque un tournant dans la stratégie militaire russe.

La Russie a lancé une attaque massive dans la nuit. Elle a tiré 810 drones et 13 missiles sur l’Ukraine. L’armée de l’air ukrainienne affirme avoir intercepté 747 drones et 4 missiles. Il s’agit de l’assaut aérien le plus important depuis le début de la guerre. Cette offensive marque une nouvelle intensification du conflit.

Il s’agit de l’attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.

L’attaque russe a touché plusieurs régions d’Ukraine. Cinq personnes ont perdu la vie, dont deux à Kiev. Parmi les victimes : une jeune femme et son bébé de deux mois. Plus d’une vingtaine de personnes ont été blessées. Les autorités ukrainiennes ont confirmé ces chiffres dimanche.

Au moins deux autres personnes ont trouvé la mort dans des attaques locales séparées, selon les autorités ukrainiennes.

– « Faire monter la pression » –

Dans la capitale ukrainienne, plusieurs immeubles résidentiels ont également été touchés. Les deux personnes décédées sont une jeune femme et son fils âgé de deux mois, a précisé le maire Vitali Klitschko.

L’armée russe, comme elle le fait généralement, a assuré n’avoir visé que « des sites du complexe militaro-industriel ukrainien et des infrastructures de transport ».

Moscou revendique plusieurs frappes en Ukraine. Des sites de production de drones ont été visés. Les attaques ont touché l’est, le sud et le centre du pays. Deux entreprises industrielles ont également été frappées près de Kiev. La Russie affirme cibler des infrastructures militaires.

La Première ministre ukrainienne a réagi à l’attaque. Elle appelle la communauté internationale à agir. Selon elle, les mots ne suffisent plus. Elle exige des mesures concrètes face à la destruction. Son message vise à mobiliser les alliés de l’Ukraine.

Elle appelle à durcir les sanctions contre Moscou. Selon elle, le pétrole et le gaz russes doivent être ciblés en priorité. Elle plaide aussi pour une livraison accrue d’armes à l’Ukraine. Son discours reflète une volonté d’action concrète. Elle exhorte les alliés à ne pas se limiter aux déclarations symboliques.

– Pressions internationales et riposte ukrainienne –

Le ministre américain des Finances, Scott Bessent, a réagi à l’attaque. Il a affirmé que les États-Unis étaient prêts à intensifier la pression sur Moscou. Il a appelé les Européens à suivre cette voie. Sa déclaration fait écho aux appels ukrainiens à renforcer les sanctions. Washington veut accentuer l’isolement du régime russe.

Emmanuel Macron a condamné l’attaque russe. Il y voit une escalade délibérée du conflit. Selon lui, la Russie s’enferme dans une logique de guerre et de terreur. Cette déclaration souligne la gravité de la situation.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a réagi à l’attaque. Il estime que Vladimir Poutine « ne prend pas la paix au sérieux ». Ursula von der Leyen a également condamné l’offensive. Selon elle, le président russe « bafoue la diplomatie ». Ces déclarations illustrent une inquiétude croissante en Europe.

L’Ukraine a revendiqué deux frappes en territoire russe. L’Ukraine a mené deux frappes en territoire russe. L’armée ukrainienne a frappé une usine à Briansk, près de la frontière. Elle a également visé une raffinerie de pétrole à Krasnodar, dans le sud de la Russie. Ces attaques s’inscrivent dans une stratégie de riposte ciblée. Kiev cherche à affaiblir les infrastructures logistiques de Moscou

Ces attaques visent à affaiblir les capacités logistiques de Moscou. Elles s’inscrivent dans une stratégie de riposte militaire.

Ces attaques s’inscrivent dans une stratégie de riposte. Kiev cherche à affaiblir les capacités logistiques de Moscou.

– Négociations dans l’impasse –

L’armée russe contrôle environ 20 % du territoire ukrainien. Dimanche, elle a revendiqué une nouvelle avancée. Elle affirme avoir capturé une localité dans la région de Dnipropetrovsk. Cette zone se situe au centre du pays. Les combats se poursuivent malgré les efforts diplomatiques.

Ces dernières semaines, les efforts diplomatiques se sont multipliés. Plusieurs capitales ont accueilli des réunions de haut niveau. L’objectif : trouver une issue au conflit russo-ukrainien. Malgré cette mobilisation, les négociations restent bloquées.

Ces efforts semblent néanmoins dans l’impasse. Moscou et Kiev restent en profond désaccord sur la fin du conflit. Leurs visions d’un cessez-le-feu divergent totalement. Une rencontre entre les deux dirigeants semble improbable. Les négociations sont dans l’impasse.

Vingt-six pays se sont réunis jeudi à Paris. La majorité d’entre eux sont européens. Ils ont promis de soutenir la sécurité de l’Ukraine. Leur objectif : prévenir une nouvelle attaque russe. Cette initiative anticipe une possible fin des hostilités.

La Russie rejette fermement l’expansion de l’OTAN à ses frontières. Elle considère cette dynamique comme l’une des causes du conflit. Moscou s’oppose catégoriquement au déploiement de troupes occidentales en Ukraine. Elle l’a répété à plusieurs reprises depuis le début de la guerre.

Le Kremlin avertit que ces soldats deviendraient des « cibles légitimes ». M. Poutine a averti qu’un tel déploiement ferait de ces soldats des « cibles légitimes » pour l’armée russe. Jeudi, Donald Trump avait annoncé qu’il s’entretiendrait bientôt avec Vladimir Poutine.

Source : Agence France-Presse

- Pub -
Pages jaunes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Otages à Gaza: le Hamas a rendu quatre dépouilles supplémentaires d’Israéliens

Après le retour des vingt derniers otages vivants, lundi,...

Dossier libyen: Nicolas Sarkozy sera incarcéré le 21 octobre à la prison de la Santé

Nicolas Sarkozy ira en prison le 21 octobre. Lundi,...

Au sommet sur Gaza, Trump proclame un « jour formidable pour le Moyen-Orient »

Lundi, Donald Trump a salué « un jour formidable...

Face à la levée de boucliers, Netanyahu renonce à se rendre au Sommet sur Gaza

Lundi, l’annonce de la participation de Benjamin Netanyahu au...