Le syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc), demande à la justice d’accélérer la procédure.
« Que justice soit faite, vite et bien!« . Voilà ce que souhaite le syndicat national des journalistes du Cameroun. Ceci dans le cadre de la procédure ouverte au tribunal militaire sur l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo.
Deux ans après, Face à ce crime scandaleux qui avait ébranlé toute la République. Les lignes ne semblent pas bouger dans le sens de la manifestation de la vérité. C’est d’ailleurs ce que pense le Snjc, qui regrette que cette affaire soit traitée avec autant de négligence. Non sans souhaiter que « ce procès ne soit pas un simple enchaînement de procédures« .
Le Snjc souhaite que « ceux qui ont exécuté le crime, que ceux qui l’ont commandité, soient identifiés et punis…« . Et que « les autorités judiciaires prennent les mesures nécessaires pour accélérer la procédure« . Laquelle, regrette le Snjc, semble dans une impasse. Piégée par des questions techniques et procédurales qui retardent encore davantage le jugement. Selon le Snjc, cette situation de dilatoire inacceptable, prive non seulement la famille d’Arsène Salomon MBANI ZOGO du droit de l’inhumer. Comme, l’exige la tradition bantou.
Le CNC va en guerre contre les discours haineux dans les médias
Retour sur les faits
Il faut souligner que le 22 janvier 2023, le corps de Arsène Salomon MBANI ZOGO alias Martinez, directeur général de Amplitude FM à Yaoundé, a été retrouvé dans un terrain vague à Soa. Pratiquement dans un état indescriptible. Il avait été jeté nu, sans aucune dignité humaine. Laissant une trace indélébile de la violence. « Il est inadmissible que la vie, d’un homme engagé pour la vérité ait été brutalement arraché« .
Le Snjc qui dénonce vigoureusement ce qu’il qualifie de « lenteur scandaleuse qui fait obstacle à la justice« . Appelle les journalistes du Cameroun à continuer de manifester leur solidarité envers la justice qui semble se dérober.
Crime odieux
Deux ans se sont écoulés depuis ce crime odieux. Mais à ce jour, l’enquête peine à faire toute la lumière. Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) souhaite que le procès aboutisse. Et cette fois à une réponse claire et à une justice pleine et entière.
La disparition de Martinez Zogo laisse la corporation dans une incertitude profonde. Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) appelle le gouvernement, les autorités judiciaires et les forces de l’ordre à prendre leurs responsabilités.
















