Élève en classe de 4ème au moment des faits, elle a livré devant la Cour un témoignage glaçant sur l’affaire Martinez Zogo.
L’affaire Martinez Zogo n’a pas encore livré tous ses secrets. La preuve a été démontrée au tribunal militaire cette semaine. La collégienne Makuete Sonia était élève en classe de 4ème au moment des faits. Elle a livré un témoignage glaçant de l’enlèvement de Martinez Zogo par les éléments du commando de la Dgre.
La jeune fille était auditionnée en qualité de témoin au tribunal militaire de Yaoundé mardi 23 septembre 2025. L’élève en classe de 4ème à l’époque des faits. Elle a affirmé avoir été témoin oculaire de l’enlèvement du défunt chef de chaîne de Amplitude FM. Toute chose qui s’est déroulée à partir du débit de boissons de sa mère.
Quatre hommes sont descendus
« Il était un peu plus de 21 heures, lorsqu’une Toyota Yaris. Poursuivie est venue s’encastrer contre le portail d’une unité de gendarmerie située sur la route de Soa. Assisse dans le bar de ma mère. J’ai vu une Prado noire percutée la Yaris à l’arrière », témoigne cette dernière.
Affaire Martinez Zogo : des membres du gouvernement cités attendus à la barre
Qui a confié que par la suite, « quatre hommes en sont descendus. Ils ont extirpé le conducteur de la petite voiture. Et l’ont électrocuté avec un teaser, avant de l’embarquer de force dans leur Prado ».
Version similaire des faits
Notons que ce soir-là, trois gendarmes avaient livré une version similaire des faits. Et ce sont les documents retrouvés dans la Yaris, à l’issue des fouilles. Qui avaient permis de constater qu’il s’agissait effectivement de Martinez Zogo.
Relevons qu’à la reprise du procès sur l’assassinat de Martinez Zogo, la défense a plaidé la relaxe. Lundi dernier en effet, une audience consacrée à la poursuite de l’audition des témoins de l’accusation a eu lieu.
Il s’agissait de la troisième du genre depuis que le procès est entré dans la phase des débats sur le fond. Mais, ce lundi 22 septembre, à la barre, un seul témoin a pu être entendu, avant qu’une partie des avocats de la défense ne demandent la liberté provisoire de leurs clients.