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Affaire Martinez Zogo : On attend la Cour d’appel

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Le Tribunal militaire attend encore les décisions rendues par la Cour d’appel pour  la suite des débats de l’affaire Martinez Zogo.

Alors, les décisions rendues par la Cour d’appel le 17 juillet 2025 n’ont pas encore été transmises au Tribunal militaire. Toute chose qui retarde la poursuite des débats. Lesquels sont restés suspendus devant la juridiction militaire depuis près de six mois.

Enième renvoi sans débat au fond

En principe, la Cour d’appel, a été saisie par des avocats pour plusieurs contestations. Et ces contestations ont été rejetées par la Cour d’appel. Une nouvelle lenteur administrative a conduit au renvoi sans débat de l’audience du tribunal militaire

Ainsi donc, l’audience du 21 juillet 2025 a été renvoyée au 11 août 2025. On parle d’un énième renvoi sans débat au fond. Ceci, un an et demi après l’ouverture du procès. Aussi, les débats sont concentrés principalement sur le respect des procédures. Et les contestations concernant la manière dont l’enquête préliminaire et l’instruction ont été menées.

Selon les rapports, ces deux premières phases ont révélé que, « le journaliste, chef de chaîne radio Amplitude FM. Avait été suivi, torturé et assassiné en janvier 2023. Par trois commandos de la Direction générale de la recherche extérieure (Dgre). Le service de contre-espionnage de l’État. Les commandos étaient dirigés par le lieutenant-colonel Justin Danwe, chef des opérations à la Dgre ».

Affaire Martinez Zogo : la défense dans la contestation

Douze agents de la Dgre arrêtés

Et en plus de cet officier et de ses hommes, arrêtés, la commission d’enquête composée de gendarmes et de policiers. A également incriminé le patron de la Dgre, le commissaire divisionnaire Maxime Léopold Eko Eko. Soit au total, douze agents de la Dgre arrêtés.

Par ailleurs, des civils, comme l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga. Le maire de la commune de Bibey, Martin Savom. Et ‘un faux agent de la Dgre, ont été arrêtés.

Et revenant sur le motif de renvoi, les explications sont données. « À ce stade, nous attendons simplement que ce dossier soit renvoyé devant le tribunal militaire. Pour que le ministère public puisse exposer les faits tels qu’ils sont contenus dans l’ordonnance. Pour que les témoins soient entendus et que la procédure avance », va expliquer Me Mbuny. Avocat du lieutenant-colonel Justin Danwe.

En somme, ce procès commence à créer une sorte de lassitude dans l’opinion. C’est ainsi que certaines personnes ne voient aucune issue à la fin. « Les gens d’en haut là jouent avec le temps. Ce procès va trainer comme çà. Et la fin risque ne rien donner de bon. Donc on joue sur le temps. Les gens vont oublier et c’est comme ça qu’il n’y aura rien de bon », Eitel Musima. Rencontré au Tribunal militaire de Yaoundé le 21 juillet 2025.

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