pixel

Affaire Martinez Zogo : Les débats reprennent au Tribunal militaire

Date:

Pages jaunes
Trans Afrique

Les débats sur l’affaire  Martinez Zogo ont repris au Tribunal militaire de Yaoundé. Après des décisions rejetées par la Cour d’appel.

Alors, le procès de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, tué par un commando soupçonné de la Dgre a repris. Les responsables de la Direction générale de la recherche extérieure sont devant les juges ce 21 juillet 2025.Et c’est après plus de six mois de reports. Le procès a été suspendu en raison de diverses requêtes et exceptions soulevées devant la Cour d’appel du Centre.

Les requêtes rejetées

En effet, le 17 juillet 2025, la Cour d’appel a rendu une série de décisions. Rejetant toutes les demandes formulées par les avocats des accusés. Et parmi les requêtes rejetées figurent celles portant sur des exceptions de nullité déposées en janvier. Ainsi que des demandes de reconstitution des faits présentées par la défense des accusés. Jean Pierre Amougou Belinga et Bruno Bidjang.

D’ailleurs, ces derniers sont accusés d’avoir joué un rôle dans le meurtre de Martinez Zogo. Et en lien avec leur implication présumée avec la Dgre. L’un des points centraux de cette procédure a été la demande de la Dgre. Dont le souhait a été d’être reconnue comme partie civile plutôt que comme accusée.

Affaire martinez zogo : le tribunal rejette plusieurs demandes

Effectivement, l’avocat représentant ledit service de renseignement plaide. Pour que son client, la Dgre, soit déchargé de toute responsabilité civile dans l’assassinat de Zogo. Une demande rejetée par la Cour d’appel. Qui a estimé que la Dgre, avec plusieurs agents impliqués dans le meurtre. Ne peut être victime dans cette affaire.

Le dossier au Tribunal militaire de Yaoundé

Aussi, les avocats de la défense ont soulevé des vices de procédure. Sur la conduite de l’enquête préliminaire et de l’instruction. Et la Cour d’appel a jugé ces exceptions prématurées. Elle va  souligner que les actes de l’enquête n’avaient pas été présentés lors des débats. Et que ces questions vont être examinées en temps voulu.

Et concernant Léopold Maxime Eko Eko, sa demande de mise en liberté provisoire a également été rejetée. L’ancien directeur de la Dgre est accusé d’avoir couvert l’opération criminelle. Ce dernier avait souhaité comparaître libre. Mais la Cour a estimé qu’il n’y avait pas lieu de lui accorder cela.

Ainsi donc, la Cour d’appel a renvoyé le dossier au Tribunal militaire de Yaoundé pour la suite de la procédure.

- Pub -
Pages jaunes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Personnes à mobilité réduite : La douloureuse épreuve

A Douala par exemple, lors de la présidentielle, des...

Scrutin terminé au Cameroun : l’attente des résultats commence

Scrutin terminé au Cameroun. Les électeurs ont voté, les...

A l’ombre de la présidentielle au Cameroun, le juteux business de la fuite des cerveaux

Fuite des cerveaux au Cameroun : pendant que le...

Nécrologie: Le directeur du Musée national est décédé

Le Pr Hugues Heumen Tchana, directeur du Musée national...