Le scrutin présidentiel du 12 octobre 2025 va connaitre la relocalisation des bureaux de vote. Une note a été adressée aux dix délégués régionaux par le Directeur général d’Elecam dans ce sens.
En effet on parle du «changement de dénominations des bureaux de vote». Et Erik Essousse a donné des instructions. Il a demandé à ses collaborateurs de bien faire parvenir d’extrême urgence aux services compétents. Les propositions de changement de dénominations des bureaux de vote. Notamment ceux situés dans les commissariats. Des cases à palabres. Des chefferies et casernes militaires.
En principe, cela fait suite à la requête du candidat Joshua Osih. Alors, ce dernier a pris sur lui de dénoncer l’installation de bureaux de vote dans des casernes militaires. Des chefferies et même à la présidence de la République.
Violation de l’article 96 du Code électoral
Ainsi donc, le président du Social democratic front (Sdf) a donné des chiffres. Joshua Osih, a révélé que 1 153 bureaux de vote ne remplissent pas les critères légaux de neutralité. Et même d’accessibilité et de sécurité, en violation de l’article 96 du Code électoral. Le candidat à la présidentielle du 12 octobre 2025 a donné ses estimations. I
Selon lui, il est «juridiquement et matériellement, inacceptable que des bureaux de vote soient maintenus dans des casernes ou états-majors. Qui ne sont ni des lieux publics civils, ni neutres. La présence d’armes et de personnels armés y contrevient à l’interdiction légale des armes dans les bureaux de vote ».
L’article 96 alinéa 4 de la loi électorale
Et pour Donald Baboulé, « les observations de Joshua Osih sont justes. Ces lieux sont des endroits pas ouverts à tout le monde. Ils ne garantissent aucune sécurité pour les électeurs. Dans l’arrondissement de Yaoundé VI, il existe 20 bureaux de vote dans les casernes militaires et 3 au palais présidentiel. Chaque liste compte 500 électeurs soit 10 000 électeurs», réagit cet électeur.
Plus précisément donc, la loi électorale camerounaise exige que les bureaux de vote se trouvent dans les lieux publics. Ou soient ouverts au public. Selon «l’article 96 alinéa 4 de la loi électorale, tout bureau de vote doit être ouvert au public. Or une caserne militaire n’est pas ouverte au public », constate un acteur politique
Et pour y remédier, En réponse, la direction générale des élections d’Elecam avait fixé jusqu’au 16 août 2025. La date limite pour que ses délégués régionaux proposent de nouvelles dénominations pour les bureaux de vote contestés.