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Excédés par Poutine, les Etats-Unis et l’UE sanctionnent le pétrole russe

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Mercredi, Donald Trump a tranché. Face à l’intransigeance de Vladimir Poutine, la Maison Blanche a annoncé des sanctions massives contre Rosneft et Lukoil — deux piliers du secteur énergétique russe. Objectif affiché : frapper le cœur du financement de la guerre, en ciblant directement les revenus pétroliers du Kremlin. Washington accuse Moscou de bloquer toute avancée diplomatique. Résultat : la sanction du pétrole russe devient l’arme centrale de la riposte américaine. Et Trump avertit : la pression ne fait que commencer.

L’Union européenne a tranché mercredi. Un accord a été trouvé pour durcir les sanctions sur les hydrocarbures russes. Objectif : tarir les ressources du Kremlin. Le gaz naturel liquéfié (GNL) est désormais visé. Et la flotte fantôme de pétroliers, contournement clé des sanctions, entre dans le viseur. Bruxelles frappe là où Moscou finance sa guerre.

« Ce sont des sanctions énormes (…) Et nous espérons qu’elles ne dureront pas trop longtemps. Nous espérons qu’un terme sera mis à la guerre », a affirmé le président américain en recevant le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche.

– Fin de la patience –

Longtemps hésitant, Trump a fini par trancher. Ses échanges avec Poutine ? « Nulle part », dit-il. Le sommet prévu à Budapest est reporté sine die. Résultat : les sanctions tombent. Et la patience diplomatique, elle, s’est évaporée.

Trump l’a dit sans détour : « À chaque échange avec Poutine, la conversation est bonne… mais elle n’aboutit à rien.» Le constat est sec. Et le sommet prévu à Budapest ? Enterré. Résultat : les sanctions tombent. La diplomatie, elle, s’essouffle.

Juste avant, Scott Bessent a frappé fort. Le ministre américain des Finances a annoncé des sanctions contre Rosneft et Lukoil. Motif : leur rôle central dans le financement de la guerre russe. Face au refus de Poutine d’arrêter « cette guerre insensée », Washington durcit le ton. Et le Trésor prévient : d’autres mesures suivront.

Trump ne mâche plus ses mots. « Poutine n’a été ni franc ni honnête à la table des négociations », a-t-il lâché sur Fox Business. Un aveu d’échec. Et un signal : la confiance est rompue. Place aux sanctions.

– Rosneft et Lukoil –

Les annonces tombent après une nuit de feu. Plus de 400 drones et une trentaine de missiles ont frappé l’Ukraine. Bilan : au moins six morts. Kharkiv, Vinnytsia, Sumy — les infrastructures civiles ont été ciblées. Et l’émotion monte, alors que les sanctions s’intensifient.

Kharkiv, mercredi matin. Une école maternelle frappée par des drones russes. Des secouristes, des parents, des enseignants — tous évacuent les enfants dans les décombres. Bilan : un mort, dix blessés. Le maire Igor Terekhov parle d’un acte « insensé ». L’émotion est vive. Et la colère monte.

À Kharkiv, le toit éventré d’une école maternelle laisse s’échapper une fumée grise. Des pompiers et secouristes s’affairent, sous les débris. Un journaliste de l’AFP est sur place. L’image est brutale : l’enfance prise pour cible. Et la guerre, plus nue que jamais.

« Les enfants avaient très peur. (…) Certains avaient des coupures, d’autres avaient autre chose. Bien sûr, il y a eu des crises d’hystérie », a raconté Ksenia Kalmykova, une mère de 44 ans.

Washington a tranché. Rosneft et Lukoil sont désormais ciblés. Motif : le refus de Moscou d’entrer dans un processus de paix. Le Trésor américain parle d’« absence de volonté sérieuse ». Et prévient : d’autres sanctions pourraient suivre.

Le Trésor américain a dit être « prêt à aller plus loin si cela s’avérait nécessaire ».

Bruxelles durcit le ton. Jeudi, l’UE adoptera un nouveau paquet de sanctions. Objectif : stopper totalement les importations de GNL russe. Et frapper la flotte fantôme de pétroliers que Moscou utilise pour contourner les sanctions. Plus de 500 navires sont visés. L’étau se resserre.

Zelensky attendu jeudi à Bruxelles. Objectif : sceller un soutien financier durable à l’Ukraine. Vendredi, cap sur Londres pour la réunion de la « coalition des volontaires ». L’Europe resserre les rangs. Et Kyiv réclame des garanties — claires, massives, pérennes.

– 150 avions Gripen –

L’Otan calme le jeu. Son secrétaire général relativise les tensions entre Trump et Zelensky. Selon lui, Trump reste le seul capable d’imposer une paix durable en Ukraine. Et ce, malgré son refus de livrer les missiles Tomahawk à Kyiv. Le message : la stratégie prime sur les armes.

M. Trump a réitéré ce refus mercredi, arguant de la complexité liée à leur emploi.

S’exprimant devant la presse, M. Rutte a néanmoins estimé que cette pression collective accrue sur Moscou était à même de « changer les calculs » de Vladimir Poutine et de « l’amener à la table des négociations » en vue d’un cessez-le-feu.

L’armée ukrainienne tient bon. La certitude s’impose : « Ce ne sera peut-être pas aujourd’hui ni demain, mais nous y arriverons.» Aucun doute ne freine l’élan. La trajectoire reste claire.La conviction remplace l’attente. Et l’objectif devient une promesse.

Zelensky frappe à la porte suédoise. Mercredi, il signe une lettre d’intention pour l’achat de 100 à 150 avions de chasse Gripen. Objectif : reconstruire une armée de l’air puissante. Le modèle E, dernière génération, est ciblé. Kyiv accélère. Et la guerre redéfinit les alliances.

Source: Agence France-Presse

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