Ministres et autres commis de l’Etat ont perdu le sommeil depuis l’investiture de Paul Biya. Il y a le spectre du remaniement ministériel qui plane.
Dans les officines et autres cabinets ministériels, la psychose est perceptible. L’anxiété d’un remaniement ministériel gagne du terrain. La quiétude n’est plus la chose la mieux partagée.
Dans les prochains jours, le président élu devra procéder à la nomination d’un nouveau gouvernement. « En ce moment, personne ne sait s’il sera reconduit ou muter dans un autre département ministériel », nous confie une source au sein d’un ministère. « Même mon patron n’est plus du tout serein. Les chiffres de l’élection dans son département d’origine n’ont du tout été en faveur du candidat du Rdpc et du coup ça craint », lâche-t-il.
Excellents technocrates
Plusieurs membres du gouvernement savent que leur maintien en fonction relèvera du miracle. Tout comme dans l’actuel équipe gouvernementale, il y’a d’excellents technocrates qui vont rester.
Nos sources au sein de certains ministères clés révèlent que l’heure est aux supputations. Chacun se demandant à quelle sauce il sera mangé par le chef de l’Etat. « En ce moment je puis vous dire que personne n’est sûr de rien. La redistribution du gâteau national fait peur. On croise les doigts et on attend », nous confie l’une de nos différentes sources.
Vainqueur de l’élection présidentielle du 12 octobre avec 53,66%, Paul Biya a officiellement prêté serment le 6 novembre 2025. En présence de nombreuses personnalités, le Chef de l’État a exprimé sa profonde gratitude au Peuple camerounais pour sa confiance. Pour ce huitième mandat, il a solennellement promis de rester fidèle aux idéaux de construction d’un Cameroun uni, stable et prospère.
Union sacrée
Il a lancé un appel à l’union sacrée pour relever les défis. Tout comme il a condamné les discours de haine. Le cœur de son septennat sera axé sur les jeunes et les femmes. Notamment par la mise en œuvre d’un plan spécial pour l’emploi prévoyant des facilités fiscales aux entreprises privées contre l’obligation de recruter.
Il en va de même de l’encadrement des projets de jeunes, l’investissement dans des travaux à haute intensité de main d’œuvre. Ainsi que la reprise des études doctorales et la relance des concours aux Écoles Normales Supérieures. Sur le plan sécuritaire, il a salué l’amélioration de la situation par les Forces de défense et de sécurité.
Non sans exhorter au dialogue communautaire avec les groupes armés pour le retour au Programme DDR. Paul Biya a conclu en affirmant que, malgré les troubles post-électoraux, l’ordre régnera et le Cameroun continuera d’avancer.
Pour y parvenir, il devra nommer une équipe dynamique et entreprenante. Des hommes qu’il faut à la place qu’il faut.















