Le projet Cstar à Kribi connait des avancées notables. L’on parle de 118 milliards Fcfa qui représentent l’apport en fonds propres de la Snh.
La Société nationale des hydrocarbures (Snh) et Bgfi Bank Cameroun ont signé à Yaoundé, une convention cadre et un mandat d’arrangement. Ce, pour le financement du Projet Cstar à Kribi. Ce financement s’élève à 118,2 milliards Fcfa (210 millions de dollars US), représentant l’apport en fonds propres de la Snh.
Lancé le 17 juillet 2025 à Lolabé, le Projet Cstar est une ambitieuse construction d’une nouvelle raffinerie de pétrole. D’une capacité de 30 000 barils par jour (1,5 million de tonnes/an). Ledit projet nécessite un investissement global de près de 350 milliards Fcfa (621,96 millions de dollars US). « Sollicitée par l’ADG de la Snh, Adolphe Moudiki, Bgfi Bank s’engage. Selon son ADG Abakal Mahamat, à mobiliser les fonds sous 90 jours. Et à structurer le financement en mobilisant des ressources régionales ».
Projet crucial
Ce projet, dont la mise en service est prévue en juin 2028, est crucial pour le Cameroun. Il vise à compenser l’absence de raffinage local depuis l’incendie de la Sonara en 2019. Aussi et surtout à substituer jusqu’à 30 % des importations de produits pétroliers. A créer plus de 2 000 emplois directs. Bien plus à générer des économies budgétaires estimées à 150 millions de dollars US par an en devises.
Selon les prévisions de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Contenues dans le rapport de son Comité de politique monétaire. Sur les « principaux indicateurs économiques, monétaires et financiers de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA)». Publié en mars 2025, la production pétrolière au Cameroun devrait culminer à 2,9 millions de tonnes en 2025. Ce qui correspond à une baisse de 300 000 tonnes en glissement annuel.
Baisse constante
Cette projection révèle surtout que le Cameroun devrait enregistrer. En 2025, sa production pétrolière la plus faible depuis au moins l’année 2023. En effet, selon le document de la banque centrale des pays de la Cemac. Cette production est estimée à 3,2 millions de tonnes en 2024. Après 3,3 millions de tonnes en 2023, révélant ainsi une baisse constante depuis au moins 2 ans.















