Ce 09 septembre 2025, depuis 15 h, le secrétaire général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, a reçu en audience la délégation des chefs traditionnels de la région du Sud. Ces rencontres s’inscrivent dans la dynamique de mobilisation en faveur de la candidature de Paul Biya à la présidentielle du 12 octobre 2025.
Depuis quelques temps, Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la Présidence, multiplie les rencontres avec les chefs traditionnels. Après les audiences avec les autorités de l’Ouest et du Sud-Ouest, il a reçu ce mardi 9 septembre les chefs du Sud. Plus de quarante chefs étaient présents, représentant les départements de la Mvila, de la Vallée du Ntem, du Dja-et-Lobo et de l’Océan.
La rencontre a eu lieu dans la salle B 324 du Palais de l’Unité. Ces audiences s’inscrivent dans les concertations stratégiques pour soutenir la candidature de Paul Biya à la présidentielle du 12 octobre 2025. Elles visent à renforcer le rôle des chefs traditionnels comme relais communautaires dans les campagnes électorales rurales.
Dès 15 heures, l’atmosphère était solennelle mais chaleureuse. Les chefs ont échangé avec Ferdinand Ngoh Ngoh sur les enjeux locaux et nationaux. Ils ont réaffirmé leur engagement à transmettre les messages présidentiels à leurs populations. « Nos villages sont le pouls du pays », a confié un chef. « Nous représentons nos communautés et soutenons la stabilité. »
Cette mobilisation survient alors que Paul Biya brigue un huitième mandat face à onze candidats. Parmi eux, des anciens membres du gouvernement comme Bello Bouba Maïgari et Issa Tchiroma Bakary. Le soutien visible des chefs traditionnels symbolise un appui institutionnel et culturel au président sortant.
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Une stratégie claire
Pour Ferdinand Ngoh Ngoh, ces audiences répétées traduisent une stratégie claire.
D’abord au Sud-Ouest, puis au Sud et dans d’autres régions, elles mobilisent les relais communautaires. Cette démarche combine diplomatie, symbolisme et pragmatisme politique pour consolider la candidature de Paul Biya.
À un mois du scrutin, la présidentielle s’installe au cœur des villages et des villes.
Le poids des chefs traditionnels et des autorités locales reste un atout stratégique pour la campagne.
