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Présidentielle : Kah Walla invite à la transparence sans violence

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Au lendemain du scrutin du 12 octobre 2025, Édith Kah Walla exhorte les Camerounais à réclamer la transparence par des actions pacifiques et mesurées.

Édith Kah Walla, présidente du Cameroon People’s Party (CPP) et promotrice du mouvement Stand Up for Cameroon, prend la parole au lendemain du scrutin présidentiel du 12 octobre 2025. Elle rappelle que la Constitution garantit des élections libres et que le peuple demeure souverain.

Pour elle, la défense de la transparence électorale n’appartient pas qu’aux partis en campagne. C’est un droit de chaque Camerounais. « Il est l’heure que nous nous levions toutes et tous pour rejoindre la lutte », déclare‑t‑elle, invitant à la mobilisation citoyenne.

Kah Walla pose toutefois une limite ferme. Elle appelle à agir « sans violence » : « Ne brûlez pas, ne cassez pas, ne volez pas », prévient‑elle. Selon elle, la destruction des bâtiments publics affaiblit le pays et nuit à la construction d’un Cameroun après Biya. Ces mots s’adressent autant aux citoyens qu’aux responsables politiques.

La leader insiste sur la distinction essentielle entre dénoncer des irrégularités et basculer dans la violence. Pour elle, la contestation pacifique renforce la légitimité des revendications et met la pression sur les institutions sans détruire le bien commun.

Concrètement, Kah Walla recommande des actions non violentes : mobilisation citoyenne organisée, veille sur la transmission des procès‑verbaux, recours juridiques, et pressions publiques mesurées pour exiger la transparence. Elle invite aussi les médias et observateurs à vérifier et relayer les faits vérifiés.

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Un climat politique tendu

Ce message de Kah Walla  intervient dans un climat politique tendu, marqué par des critiques sur l’indépendance des institutions électorales. En appelant au calme, elle tente d’articuler deux impératifs : la quête de vérité et la préservation de l’ordre public.

Ainsi, Édith Kah Walla pose une équation simple : réclamer la transparence, oui, mais sans transformer la lutte en désordre. Son appel place la responsabilité autant sur les gouvernés que sur les gouvernants.

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