Le projet dans la tête de Tomaïno Ndam Njoya pour la présidentielle de 2025, c’est de créer des ministères de souveraineté aux femmes.
Cela a été clairement dit au congrès du Front camerounais (FC) tenu le 23 août 2025 à Yaoundé. Tomaïno Ndam Njoya, présidente-candidate de l’Udc, a présenté son projet politique. Il s’agit pour elle de s’investir pour l’épanouissement de la femme. Du moins, si elle est élue le 12 octobre 2025.
Ministères de souveraineté aux femmes
Alors, elle promet notamment l’octroi de ministères de souveraineté aux femmes. Et la révision du statut de la femme dans le mariage. Et plus particulièrement la suppression de l’appellation dépréciative de « ménagère ». Et parmi ses priorités législatives, il y a le code de la famille qui sommeille dans les tiroirs des pouvoirs publics.
Selon certaines statistiques, les femmes représentent 50,6 % de la population.et donc vont être « proportionnellement présentes à la tête des ministères de souveraineté. Tels que la Défense, les Finances, l’Économie, l’Administration territoriale ou les Travaux publics. On verra là une véritable révolution pour la représentation féminine », va déclarer Tomaïno Ndam Njoya.
Ainsi donc, du haut de la tribune, la candidate va lancer un appel aux femmes. Et au-delà de toutes divisions, « à prendre leurs responsabilités et à briser les obstacles qui freinent leurs ambitions », va-t-elle lancer face aux militants du Fc.
Le visage de toutes les femmes
Et dans un élan de solidarité au féminin, Chantal Kambiwa a donné sa voix. Comme leader du FC, elle va confirmer le soutien de son parti à la candidature de Tomaïno Ndam Njoya. « Sur les quatre-vingt candidatures initiales, seule une femme figure parmi les 12 retenues. Tomaïno Ndam Njoya est le visage de toutes les femmes à cette présidentielle du 12 octobre 2025», va-t-elle déclarer.
Et en appelant militants et sympathisants du Fc. A soutenir « la candidate dans son ambition de conquérir le fauteuil présidentiel ».
Aussi, faut-il le retenir, Chantal Kambiwa et Tomaïno Ndam Njoya font chemin ensemble depuis 2024. Elles sont membres de la plateforme «Cri des femmes camerounaises». Un regroupement qui se bat pour une meilleure représentativité des femmes en politique