À Douala, les Camerounais abordent 2026 avec des attentes marquées par la crise économique, la quête de paix et l’espoir d’un mieux-vivre collectif.
À l’approche de la nouvelle année, les grandes villes camerounaises vivent au rythme des bilans et des projections. Dans les marchés, les bureaux et les quartiers, les discussions tournent autour de 2026. Après une année 2025 jugée éprouvante, nombreux sont ceux qui espèrent des améliorations concrètes dans leur quotidien.
Pour Félicité Engome, les attentes du nouvel an sont avant tout économiques. « Nous suffoquons sous le poids de la vie chère et du chômage », confie-t-elle. Elle souhaite « une conjoncture économique plus propice à l’épanouissement des Camerounais », avec de meilleures conditions de vie et davantage d’opportunités d’emploi.
L’employabilité des jeunes et des femmes
Dans un marché de Douala, Samuel, commerçant, partage cette inquiétude. Selon lui, « l’employabilité des jeunes et des femmes doit être une priorité ». Il estime que sans politiques fortes en faveur de l’emploi, une grande partie de la population restera en marge du développement.
Mireille rencontrée à Ndokoti aborde 2026 avec prudence mais détermination. « Après une année 2025 éprouvante à titre personnel, j’avance avec espoir », explique-t-elle. Son souhait est de voir « les conditions de vie s’améliorer pour tous », notamment à travers un meilleur accès aux soins de santé et un marché de l’emploi offrant de réelles perspectives aux jeunes.
Hôpital Laquintinie : Alerte sur une arnaque ciblant les jeunes filles
Une année apaisée et d’épanouissement
Les attentes ne sont pas uniquement matérielles. Élisabeth Edogue évoque une dimension plus spirituelle. Pour 2026, elle souhaite « réparer et entretenir sa relation avec Dieu ». Serge, quant à lui, aspire à « une année apaisée et d’épanouissement », avec des lendemains moins incertains et une vie quotidienne moins pesante.
À un niveau plus global, Monsieur Alphonse Etame espère voir en 2026« un Cameroun nouveau ». Il appelle à des dirigeants « engagés dans la recherche de la paix » et « déterminés à construire un pays émergent avec l’appui de tous les Camerounais ». À l’aube de 2026, ces voix diverses traduisent une aspiration commune à un avenir plus juste et plus stable.
















