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Mouvement progressiste : Christiane Moullende remplace Jean Jacques Ekindi

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Jean Jacques Ekindi, parti au Rdpc a déjà son remplaçant à la tête du MP. Une véritable douche froide pour les sympathisants de Hilaire Zipang qui n’y ont vu que du feu Christiane Moullende a été élue par acclamations lors de la 5e Convention du Mouvement Progressiste (MP) tenue à Douala en présence des délégués venus des régions. Elle remplace Jean Jacques Ekindi qui avait annoncé sa démission le 30 avril 2020 pour intégrer les rangs du Rdpc.

Jean Jacques Ekindi a officiellement acté sa démission ce jour en signant la lettre y relative. Christiane Moullende, militante du MP depuis 2007 s’est donnée pour défis: les inscriptions sur les listes électorales et la restructuration du MP à partir des cellules. Selon le Dr David Eboutou, « dans cette vaste comédie politique,  celui qui doit se demander dans quelle foire l’on se trouve c’est Hilaire Nzipang ». Pour l’analyste politique, les partis politiques au Cameroun sont décidément une affaire de famille. Ils n’ont pas un fonctionnement normatif comme cela se voit dans les vraies démocraties.

 

A lire : Le Cameroun est-il un pays dangereux ?

 

 

« Le Mouvement Progressiste (MP), parti politique fondé par Jean Jacques Ekindi, lui-même démissionnaire depuis le 30 avril 2020 au profit du parti au pouvoir, Rpdc,  est quand même revenu organiser une Convention pour coopter madame Christiane Moullende à la tête de cette formation politique », explique-t-il.  « Malgré les appels à l’illégalité de cette convention criée sur tous les toits par sieur Hilaire Nzipang, Militant très actif du MP et principale figure représentative de ce parti sur la scène publique depuis le départ de son leader, l’ancien Président du MP redevenu  militant du RDPC a visiblement réussi son coup : Placer à la tête du parti, une parfaite inconnue dont la mollesse permettra  de continuer à le diriger  à distance », ajoute l’analyste politique.

 

A lire : Présidentielle 2025 : l’artiste Papillon candidat !

 

 

Surnommé jadis le « chasseur de lion » pour  son opposition frontale à Paul Biya dans les années 1990, le leader du Mouvement progressiste affirmait alors qu’« Il faut qu’au sein du pouvoir il y ait des débats qui nous permettent d’avancer, surtout quand l’opposition est réduite à une portion congrue ». C’est en ces termes que Jean-Jacques Ekindi a résumé la raison du nouveau tournant qu’il entend donner, à 75 ans, à sa carrière politique. « Les décisions se prennent au sein du RDPC. L’opposition est tellement marginalisée qu’il ne s’y passe pratiquement rien en dehors de la polémique », a-t-il justifié à Jeune Afrique. Une situation qu’il qualifie d’« extrêmement frustrante pour un homme politique ».

 

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