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Ligue des champions:Liverpool venge ses fantômes face au Real Madrid à Anfield

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Plongé dans le doute cet automne, Liverpool cherchait plus qu’une victoire : un acte fondateur. Mardi soir, dans un Anfield incandescent, les Reds ont livré un combat total face à un Real Madrid jusque-là invaincu en Ligue des champions. Et dans cette bataille, Liverpool a vengé ses fantômes, ceux des éliminations précoces, des désillusions passées et des héros déchus. Le réveil est brutal, le message limpide.

Résultat : une victoire 1-0, symbole d’un redressement spectaculaire. Ce succès, au-delà du score, marque un tournant. Il redonne de l’élan et de la foi, et rappelle que Liverpool, même blessé, reste un géant capable de faire tomber les plus grands.

Liverpool doutait. Six défaites sur les huit derniers matchs. Et pourtant, mardi, les Reds ont dominé. Ils ont maîtrisé. Avec panache.

Van Dijk est clair. L’énergie était là. L’engagement aussi. « La qualité, on l’a. Ce n’est pas le problème.» Le capitaine résume : Liverpool a répondu présent.

– Liverpool rallume la flamme d’un collectif –

Thibaut Courtois a longtemps tenu bon. Multipliant les arrêts, il a retardé l’échéance, étouffant la révolte des Reds. Mais à la 61e minute, la digue a cédé.

Sur un centre millimétré de Dominik Szobozlai, Alexis Mac Allister s’élève et place une tête puissante. Le gardien belge, jusque-là impérial, s’incline. Ce but, plus qu’une égalisation, sonne comme une libération. Anfield rugit. Liverpool respire.

Coup d’arrêt pour le Real. Xabi Alonso revient à Anfield, porté par treize victoires en quatorze matchs. Mais Liverpool le freine. Fin de série. Retour brutal.

Alexander-Arnold revient. À Anfield. Sous les couleurs du Real. L’ex-enfant chéri est hué. Vingt ans en rouge. Parti cet été. Le public n’a pas pardonné.

À la 82e minute, Trent Alexander-Arnold foule la pelouse d’Anfield. Mais ce n’est pas l’ovation d’un retour triomphal qu’il reçoit. Ce sont des sifflets, appuyés, amers. À deux pas du stade, sa fresque murale, autrefois hommage vibrant, a été souillée de peinture et d’un message hostile.

Le geste est fort, presque brutal : il incarne la rupture entre un joueur et une partie de son public. Le fils du club, passé au Real, paie le prix d’un choix que certains ne digèrent toujours pas.

Conor Bradley a pris le relais. Patron sur son côté. Il a muselé Vinicius. Et donné le rythme. Liverpool a joué vite. Fort. Tranchant.

– Courtois sur-sollicité –

Tout au long de la rencontre, Liverpool a imposé sa loi. Les partenaires de Mbappé et Bellingham n’ont eu que des miettes à se mettre sous la dent. Un tir dévissé pour l’un, un arrêt pour l’autre. Rien de plus. Le Real a été muselé, privé d’espace, privé d’élan. Seul Thibaut Courtois, dans une masterclass de gardien, a repoussé l’inéluctable. Mais même lui ne pouvait contenir indéfiniment la vague rouge qui déferlait sur Anfield.

Courtois tient bon. Il repousse Van Dijk (48e). Puis Ekitike. Szoboszlai tente trois fois : de près (27e), de loin (43e), sur coup franc (52e). Le gardien brille.

Dominik Szoboszlai, étincelant mardi soir, pensait avoir obtenu justice. À la 33e minute, sa frappe puissante est déviée par le bras d’Aurélien Tchouaméni. Anfield réclame le penalty. Mais après consultation de la VAR, l’arbitre refuse : la main n’est pas jugée intentionnelle. Une décision qui laisse un goût amer, dans un match où chaque détail pouvait faire basculer l’histoire.

Szoboszlai frappe. Coup franc brossé. Mac Allister coupe. Tête précise. 61e minute. But. Hors-jeu ? Limite. Mais validé. Liverpool exulte.

Mac Allister aime le Real. Déjà buteur en novembre dernier. Anfield. Victoire 2-0. Rebelote cette saison. L’Argentin récidive.

– Liverpool renforce sa confiance –

Le coup de tête d’Alexis Mac Allister n’a pas seulement fait trembler les filets. Il a offert à Arne Slot un souffle de soulagement, une victoire précieuse dans une campagne européenne exigeante. Avec trois succès en quatre rencontres, seule la défaite contre Galatasaray vient ternir un parcours jusque-là solide. Ce but, au cœur d’un match intense, symbolise la montée en puissance d’un Liverpool qui retrouve ses repères et son ambition.

Mac Allister calme le jeu. « Victoire importante, mais ça ne veut rien dire.» Il se souvient : premier l’an dernier, éliminé trop tôt. Le message est clair.

Mais il était « important de renforcer notre confiance, donc c’est une bonne journée », a-t-il poursuivi. « Nous devons continuer sur notre lancée. »

Liverpool n’a pas fini. Deux déplacements à venir : Inter Milan, Marseille. Pièges en vue. Rien n’est acquis.

Pour le Real Madrid, le calendrier ne s’allège pas. En décembre, Manchester City viendra défier les Merengues au Bernabéu. Puis, en janvier, ce sera au tour de l’AS Monaco de s’y présenter. Deux confrontations à domicile, mais loin d’être confortables. Face à des adversaires ambitieux et bien armés, le Real devra montrer qu’il peut rebondir et tenir son rang, même après le coup d’arrêt subi à Anfield.

Source: Agence France-Presse

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