Le 20 septembre 2025, un passager béninois, arrivé via un vol de Camair Co, a été interpellé à l’aéroport de Libreville avec des sacs remplis de gris-gris.
Dans la nuit du samedi, 20 septembre 2025, à 2 h 00 du matin, les forces de sécurité gabonaises ont procédé à une saisie peu ordinaire à l’aéroport international de Libreville. Un passager béninois, Hounye Houngbonon Dominique, arrivait de Cotonou via un vol Camair Co lorsqu’il a été interpellé.
À l’ouverture de ses bagages, les agents ont découvert plusieurs sacs remplis de gris-gris, objets considérés comme fétiches. Selon un communiqué officiel de la Brigade touristique des surveillances :
« Nous signalons que ce genre de marchandise est prohibé, donc interdit d’entrer sur le territoire national. » L’annonce de la saisie s’est rapidement répandue dans l’aéroport, captivant l’attention des voyageurs.
Un phénomène plus large
Au-delà du Gabon, cette saisie montre que les gris-gris et objets mystiques sont liés à la sorcellerie. En Afrique, cette pratique reste très présente, même à l’époque moderne. Dans beaucoup de sociétés, elle fait partie du quotidien. Les fétiches servent à se protéger du mal, à attirer la chance ou à se défendre contre des ennemis.
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Certains consultent des marabouts avant de lancer une activité, d’autres utilisent des gris-gris pour réussir à l’école ou au travail. Dans les villages comme dans les grandes villes, ces croyances continuent de guider les choix et les comportements. Ainsi, ces objets mystiques voyagent avec leurs propriétaires, parfois cachés dans des valises, parfois présentés comme de simples souvenirs.
Mais pour les autorités, la situation est compliquée. Contrairement à la drogue ou aux armes, les gris-gris ne sont pas toujours faciles à interdire clairement. Dans certains pays, ils circulent librement. Mais dans les aéroports, ils deviennent interdits et peuvent être saisis.