La municipalité de la ville de Douala a intensifié sa lutte contre les mototaxis non enregistrés dans certains quartiers de la ville depuis le 1 Octobre 2024.
À Douala, la réglementation des mototaxis est entrée dans sa phase répressive depuis mardi dernier. Pour un départ, les quartiers comme Akwa, Bali et une partie de Deido sont les zones qui sont principalement touchées par cette mesure. Dans les mois à venir, l’action s’étendra progressivement à toute la ville.
La municipalité a également déclaré qu’elle a déjà contacté les autorités préfectorales afin de bénéficier du soutien des forces de l’ordre. La répression sera alors menée conjointement par la police municipale, les forces de la police nationale et de la gendarmerie.
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La municipalité de la ville incite ainsi les motos taxis en retard à se dépêcher. Pour encourager ces enregistrements, elle n’exige plus que deux pièces : une carte nationale d’identité et un permis de conduire de catégorie A valide. Le moto-taximan qui s’inscrit reçoit un gilet homologué par la municipalité avec un numéro d’identification unique.
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Une fois que ces pièces seront rassemblées, elles devront être identifiées aux différents points d’enregistrement suivant: Douala 1er : Salle des fêtes d’Akwa ; Douala 2è : Centre multifonctionnel de Douala 2è ; Douala 3è : Mairie de Douala 3è ; Douala 4è : Cercle municipal de Bonabéri ; Douala 5è : Mairie de Douala 5ème.