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La guerre énergétique s’intensifie : frappes russes meurtrières, coupures massives en Ukraine

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À l’aube d’un samedi sombre, la guerre énergétique s’intensifie en Ukraine. Une nouvelle salve de drones et de missiles russes a ciblé les infrastructures électriques, plongeant les villes et foyers dans l’obscurité. Les réseaux vacillent, les coupures se multiplient. Le froid s’installe, la tension monte.

Même Kyiv, cœur battant du pays, n’a pas été épargnée. Quatre vies ont été fauchées. Ce n’était pas qu’une attaque : c’était un message. Une démonstration de force. Une tentative de briser la lumière, au sens propre comme au figuré.

Mais dans les ténèbres, la résistance s’organise. Et chaque coup porté renforce la détermination.

Depuis plusieurs semaines, la Russie frappe les centrales électriques et les sites gaziers ukrainiens. Les coupures se multiplient. Le froid s’installe. L’hiver s’annonce rude.

Dans la nuit, la Russie a lancé 458 drones et 45 missiles sur l’Ukraine. L’armée de l’air affirme en avoir abattu 409 et neuf, respectivement. Une attaque massive. Une défense sous tension. Le ciel ukrainien reste un champ de bataille.

Les réparations continuent après l’attaque nocturne. Zelensky parle d’une offensive massive, marquée par de nombreux missiles balistiques. Le choc est brutal. La riposte s’organise.

Il juge la pression sur la Russie trop faible. Il déplore des réponses trop timides face à l’audace du Kremlin. Un appel à durcir le ton. Une critique sans détour.

Le chef de la diplomatie ukrainienne dénonce : les frappes ont détruit des infrastructures clés et touché les voies ferrées. Résultat : plus d’électricité, plus d’eau, plus de chauffage pour la population.

À Dnipro, un drone a frappé un immeuble résidentiel. Trois morts. Plusieurs blessés. À Kharkiv, une autre victime. Les civils paient le prix. La guerre frappe les foyers.

– Electricité, gaz et chemins de fer –

Des coupures d’électricité et d’eau ont été déclenchées en urgence dans plusieurs régions. Kiev et sa périphérie sont aussi touchées, selon DTEK. Le réseau cède. La population subit.

Naftogaz signale des dégâts sur ses installations de chauffage. C’est la neuvième attaque massive depuis début octobre. Le secteur énergétique est ciblé. La pression s’intensifie.

Oleksiï Kouleba tire la sonnette d’alarme : les frappes russes ciblent les dépôts de locomotives. Résultat : réseaux ferrés perturbés, logistique ralentie, transport à l’arrêt.

À chaque vague de frappes, Moscou répète sa ligne : des cibles militaires et énergétiques. Le ministère russe de la Défense affirme avoir visé des entreprises du complexe militaro-industriel et des installations gazières.

Les frappes russes se répètent. Comme les années passées, elles plongent des millions d’Ukrainiens dans le noir. L’hiver approche. L’inquiétude grandit. Le froid s’annonce comme une arme. Les civils en première ligne.

Oleksandre Khartchenko, expert en énergie, alerte : l’Ukraine risque de manquer de chauffage cet hiver. Le danger est réel. Le froid s’installe. La menace aussi.

D’après un rapport de l’École d’économie de Kiev, 27 % de la demande en électricité ne sera pas couverte cet hiver. Les installations sont trop endommagées. Le déficit énergétique s’aggrave. Le froid menace.

– Pokrovsk menacée –

Chaque semaine, l’Ukraine frappe des dépôts et raffineries en Russie. Objectif : perturber les exportations de pétrole et tarir le financement de la guerre. Elle a aussi visé des centrales électriques et des conduites d’hydrocarbures, y compris celles alimentant l’Europe.

Dans la nuit, des drones ukrainiens ont frappé des infrastructures énergétiques à Volgograd, loin du front. Le gouverneur Andreï Botcharov confirme des coupures de courant.

Les efforts diplomatiques de Donald Trump s’essoufflent. Sur le terrain, les combats continuent sans relâche. La Russie poursuit son avancée, méthodique et implacable, sur un territoire déjà meurtri. Ce conflit, le plus sanglant en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, semble échapper aux tentatives de médiation. Chaque jour sans accord est un jour de plus sous les bombes. Et l’histoire, une fois encore, se réécrit dans le fracas des armes.

Les combats se concentrent dans la région de Donetsk. La ville de Pokrovsk, pivot logistique des forces ukrainiennes, est menacée.

L’état-major ukrainien dément tout encerclement et affirme tenir ses positions. Pourtant, médias, soldats et volontaires décrivent une situation critique pour la garnison locale.

L’armée russe contrôle totalement ou partiellement près de 20% du territoire ukrainien, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), qui travaille avec le Critical Threats Project (CTP).

Avant l’invasion de février 2022, la Russie contrôlait déjà environ 7 % du territoire ukrainien

Source: Agence France-Presse

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