Cela fait déjà 1 an que Kardinal Aristide 1er, l’humoriste qui présentait « le journal du bien » est mort. Les mémoires se souviennent encore de ce talent qui savait peindre par l’humour les tares sociaux.
Décédé le 14 janvier 2024 des suites de maladie, cela fait déjà 1 an que Kardinal Aristide 1er est mort. Hier était en effet la date de commémoration de sa disparition. Ce journaliste satirique était devenu extrêmement célèbre dans le pays à une certaine époque. Grâce à son émission : « Le Journal du bien », qu’il animait sur STV 2, une chaîne privée basée à Douala.
En tant qu’une figure bien-aimée de la scène médiatique camerounaise, il a marqué les esprits avec son humour irrésistible. Son décès soudain a laissé un vide immense dans le cœur de nombreux téléspectateurs et collègues. Kardinal Aristide 1er était connu pour son rire contagieux et ses commentaires satiriques sur l’actualité.
Il savait comment égayer les spectateurs et les auditeurs avec son intelligence piquante. Ses performances étaient drôles et bien ciblées. Car elles captaient l’essence de la société camerounaise, suscitant à la fois des éclats de rire et des réflexions profondes.
Qui était Kardinal Aristide 1er?
Kardinal Aristide 1er, de son vrai nom Aristide Betnga Yankoua, est né en 1971 à Douala. Il se définissait comme un «journaliste comique». Mais avant cela, il a obtenu son Baccalauréat A4 Espagnol au lycée de New-Bell en 1990. Par la suite, il avait poursuivi ses études à l’université de Yaoundé où il a obtenu une licence en Droit privé. Il fait ses débuts dans la presse privée au début des années 90. Avec « Small No be Sick, Le Routard, Le Ngambi » etc. .
Par la suite, il a rejoint la radio CRTV littoral où il était aux commandes de certaines émissions. Notamment « A vous la parole » et « le super journal ». C’est ainsi que le brillant animateur et humoriste a su imposer son style particulier à la radio. Mais, surtout à la télévision. Avant l’arrivée des radios privées à Douala, il s’était révélé dans l’émission humoriste de suelaba FM 105. Où il présentait « sucré salé pimenté » sur suelaba FM.
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Et où il fait également ses premiers pas en 1995 sous la houlette de Jacques Logmo. Il a incarné pendant des années les rubriques « la dictée humoristique » et « la confession ». En 2001, il rejoint la télévision TVmax où il présente l’émission « Revue et corrigée de la presse. En 2004, il rejoint STV où il présente » la minute de rire « . En janvier 2005, il est aux commandes des » Le Journal du bien » et » La vérité presse ».
