Le 19 février 2025, Samuel Eto’o a été blanchi par le jury d’appel de la Caf. La décision vient mettre fin à une affaire de trucage de matchs et d’association avec 1Xbet. Ce verdict lui permet de revenir dans la course pour le comité exécutif de la Caf.
Dans un message tiré d’un verset biblique, Eto’o a partagé sa joie avec ses supporters : « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi. Ta houlette et ton bâton me rassurent. Merci à mes avocats. La tricherie ne passera que pour un petit moment », peut-on lire sur sa page Facebook. En effet, le communiqué, signé par l’un des avocats de l’ex-footballeur, Me Florian Mbayan Hegba, a confirmé la victoire d’Eto’o dans cette bataille judiciaire contre la Caf.
Tournant majeur
Cette décision marque un tournant majeur pour Samuel Eto’o. Un grand soulagement pour le président de la Fécafoot. Lui qui était accusé de manipulation de matchs et d’association avec une société de paris sportifs. Le verdict du 19 février 2025 annule celui du 27 juin 2024. Celui-ci l’avait condamné à une amende de 200 000 dollars. Le jury d’appel a estimé que seule une instance indépendante pouvait juger des questions éthiques, annulant ainsi la sanction initiale.
Cette victoire a un impact significatif sur la procédure ouverte au Tas, concernant son exclusion du comité exécutif de la Caf. Elle marque un tournant dans la carrière de Samuel Eto’o. Car il conserve sa position de président de la Fécafoot. Le communiqué de ses avocats précise : « Cette décision vient confirmer la position défendue inlassablement par M. Eto’o depuis le début de cette affaire. Elle met un terme à une procédure initiée par une instance incompétente. celle-ci n’avait même pas pris la peine de l’entendre en enquête préliminaire. Le jury d’appel, à travers sa décision, rétablit pleinement les droits de M.Eto’o. Il lui permet de poursuivre ses missions à la tête de la Fécafoot avec sérénité et détermination ».
Principe de litispendance
Le jury d’appel a souligné que les questions éthiques relevaient du comité d’éthique indépendant de la Caf, et non de son instance disciplinaire. Cependant, il a également pris en compte les procédures déjà en cours devant le comité d’éthique de la Fecafoot et le Tas. Toutefois, « conformément au principe de litispendance, elle a estimé que les instances disciplinaires de la Caf ne pouvaient se saisir de cette affaire ».
Cette décision donne un nouveau souffle à Eto’o. Le « Ngambè » reste plus que jamais en lice pour le comité exécutif de la Caf.
















