L’un des grands gardiens de buts de ce siècle, Joseph Antoine Bell, donne son opinion au sujet de l’équipe nationale du Cameroun.
A quelques jours du coup d’envoi de la 35è coupe d’Afrique des nations de football, Joseph Antoine Bell rompt le silence. En posture de consultant pour Rfi, il a sa petite idée sur les grands favoris. Le grand international camerounais mise sur le Maroc et s’explique : «ils ont une chance inouïe, ils sont en forme et ils organisent. Ils ont la chance de jouer chez eux. Souvent, jouer à la maison comporte aussi le revers de la médaille : c’est qu’on a la pression ».
Mais la pression, poursuit-il, on la gère mieux quand on est au sommet de ses capacités. « Donc là, le Maroc va jouer à la maison, cette fois en étant au sommet de sa forme, donc en étant capable de gérer la pression seulement », dit-il avec une certaine assurance.
Performance du Cameroun
Et derrière le Maroc, Joseph Antoine Bell voit le Sénégal comme une des équipes très bien placées dans cette Can 2025. « Je pense que le Sénégal ne devrait pas être mal placé. L’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire… Et à un degré moindre l’Égypte et la Tunisie », ajoute le consultant sportif.
Pour Joseph Antoine Bell, le football africain est de plus en plus présent. Pour preuve, « il faut se rappeler qu’à l’époque où il y avait seize participants, dans un premier temps, l’Afrique n’en avait aucun. Puis après, l’Afrique a eu un sur seize, ça fait très peu. Et on a commencé à gagner un peu de positions, notamment grâce à la performance du Cameroun et de l’Égypte en 1990, en quart de finale », démontre-t-il.
Limite des choix
Aussi donne-t-il son opinion sur la tanière des Lions indomptables. « Ce qui se passe chez les lions indomptables depuis trois ans est très grave dans ce sens que les difficultés sont créées par ceux dont la mission est d’aid
er à gagner », affirme Bell Joseph Antoine. Conscient de ce que « on va vite s’apercevoir de la limite des choix qui ont été faits. Il faudrait savoir qu’en Afrique, neuf fois sur dix, vous n’aurez pas de fédération sans l’État. Quand une fédération dit « non, laissez-vous, on va y aller tout seul », vous pouvez être sûr qu’elle va être en difficulté dès la première activité ».
Bell Joseph Antoine assure par ailleurs que « les joueurs et tout le groupe ne passeront pas un moment tranquille. Parce que le retrait de l’État veut dire forcément le retrait de beaucoup de moyens, le retrait du soutien qui sera limité ».
Just wait and see !
















