Scène de panique ce vendredi 3 octobre 2025, dans les locaux de Balafon Média. Un intrus s’est retrouvé dans l’immeuble, menaçant de tuer Cyrille Bojiko qui était en studio pour la matinale de vendredi.
Selon certaines informations, « l’individu, la quarantaine environ et non armé, a laissé entendre que le média lui appartient et qu’il est venu en finir avec Cyrille Bojiko dont il ne connaissait même pas. Puisque c’est M. Bojiko qui est allé vers lui pour comprendre les raisons de sa grosse colère ». Aussi, il a été constaté les dégâts causés par l’individu, notamment « une porte arrachée à l’entrée de la salle d’attente du groupe ».
Et l’homme dans une colère de Satan, et non armé. A donné du fil à retordre aux agents de sécurité du groupe, qui tentaient de le neutraliser. Il va être finalement conduit par un agent du maintien de l’ordre dans un commissariat de Douala 5ème.
« Cet incident n’est pas un fait divers isolé »
Une situation qui a suscité des réactions. D’abord de certains observateurs qui voient en cela une atteinte à «La liberté de la presse », « pilier de toute démocratie, ne peut prospérer sous la menace des armes et de la violence. Cet incident n’est pas un fait divers isolé. Il est le signal d’alarme d’une vulnérabilité grandissante des médias et de leurs acteurs ».
«En cette période où la parole journalistique est plus que jamais scrutée, et parfois contestée avec virulence, la question de la protection physique et juridique des professionnels de l’information devient cruciale », va réagir Paul Chouta. Qui voit directement « l’’urgence d’une protection pour les Médias ».
Soutien total à l’équipe de Balafon
En effet, pour lui, « Il est impératif que les autorités et la société civile se mobilisent pour trouver des solutions concrètes et efficaces afin de garantir la sécurité des journalistes et l’intégrité des structures médiatiques… ».
Et à sa suite, le Syndicat national des professionnels de l’information et de la Communication du Littoral (Spic). Le Syndicat, «en attendant que lumière soit faite sur cette affaire. Apporte son soutien total à l’équipe de Balafon Média et à son Président, Cyrille Bojiko », va signer Valgadine Tonga.
Garantir la sécurité des journalistes
Et enfin le Snjc Littoral qui parle d’un acte de violence. Qui ravive le débat sur la protection des journalistes et des personnels des médias. Dans un contexte où la liberté d’expression et le droit à l’information sont souvent remis en question.
Ainsi donc, en solidarité envers Cyrille Bojiko, ses collaborateurs un appel à la conscience En fait. « le SNJC Littoral appelle à une prise de conscience collective et à une action rapide de la part des autorités. Pour garantir la sécurité des journalistes et des structures médiatiques».
Aussi, «Nous exigeons que des enquêtes rigoureuses soient menées. Afin de déterminer les véritables motivations derrière cet acte et que les responsables soient traduits en justice », a écrit Yanick Bezang.
Le président du Snjc Littoral va dire pour conclure que, « la presse doit pouvoir travailler en toute sérénité. Sans crainte de représailles ».