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Infrastructures routières au Cameroun : des incertitudes sur le lancement des travaux

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Alors que nous sommes rendus à presque 2 mois de la fin d’année 2024 au Cameroun, l’on attend toujours de voir le démarrage de la majorité des infrastructures routières comme annoncé par le président de la République Paul Biya.

Dans un ordre aléatoire, on peut citer le lancement du bitumage de la route Ebolowa-Akom 2-Kribi, dans la région du Sud, longue de 179,2 km est renvoyé plutôt au premier semestre 2025. Les nouvelles prévisions ont été faites il y a quelques jours, lors de la revue des projets routiers en cours.

Pourtant, « s’agissant de la route Ebolowa-Kribi, les négociations avec les bailleurs de fonds, qui ont longtemps achoppé sur les questions environnementales, sont finalement en train d’aboutir. Toutes les dispositions nécessaires seront prises pour que la construction de cette route, tant attendue par les populations concernées, démarre effectivement en 2024», avait alors déclaré le président de la République en fin décembre 2023.

Pour ce qui est de la réhabilitation de la route Ngaoundéré-Garoua, longue de 240 km qui relie la région de l’Adamaoua à celle de l’Adamaoua, rien n’indique que les travaux vont démarrer d’ici décembre, du moins si l’on s’en tient aux déclarations du ministre des travaux publics : «Cette route doit absolument être reconstruite dès la fin de l’année 2024 ou le début de l’année 2025», bégaye Nganou Djoumessi, maître d’ouvrage.

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La réhabilitation de la route Edéa-Kribi annoncée depuis 4 ans. Le ministre des Travaux publics dit que le gouvernement y travaille toujours, sans donner une échéance alors même que c’est depuis le mois de juin 2024 que l’on a annoncé le déblocage de 2 milliards Fcfa pour l’actualisation des études de faisabilité. En septembre 2024, 3,4 milliards Fcfa ont été rendus disponibles pour l’entretien de ce tronçon long de 110 km, un budget financé en partie par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 219 milliards Fcfa.

La route Douala-Bafoussam avec un état de dégradation avancée connait le même sort. Ici, la passation des marchés et la disponibilité des fonds restent toujours attendus.

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