Il reste au-dessus du double du taux normal, malgré les mesures d’atténuation prise par la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac).
Il ressort des statistiques que « entre les mois d’avril 2023 et avril 2024, l’inflation au Cameroun a atteint un taux moyen de 6,3% », c’est selon le rapport sur l’évolution des prix à la consommation finale des ménages, qui a été publié par l’Institut national de la statistique (INS). Un taux qui se situe une fois de plus, au-dessus du double du seuil de tolérance qui est de 3% admis par les critères de surveillance multilatérale des pays de la zone Cemac que sont : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad et la Rca.
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On peut tout de même noter un léger recul évalué à 1% sur les indications fournies à la fin du mois d’avril 2024, par rapport aux 7,4% enregistrés en milieu d’année 2023. En suivant les précisions de l’Ins, « ce dernier taux correspond au 3e niveau le plus élevé de cet indicateur dans le pays au cours des 29 dernières années, après les taux respectifs de 32,5% et 9% enregistrés en 1994 et 1995, suite à la dévaluation du franc cfa » ; précisions faites.
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L’Ins, s’est appuyé sur les principaux déterminants de l’inflation au pays au cours de ladite période. Il s’est agi principalement de «la progression de 8,7% des prix des produits alimentaires et de 15,7% des coûts du transport » et « la hausse des prix des produits alimentaires peut s’expliquer principalement par l’augmentation des prix des pains et céréales, des légumes ainsi que des poissons et fruits de mer. L’accroissement des coûts des transports est principalement dû à l’augmentation des coûts du transport routier de passagers, notamment en raison de l’ajustement des prix des carburants à la pompe à partir du 3 févier 2024 », lit-on dans le contenu de son rapport.
