La disparition mystérieuse du corps de veuve Ngono Ayina Honorine à l’hôpital central de Yaoundé continue d’alimenter les débats. Une semaine après, sa famille annonce vouloir engager des poursuites judiciaires contre l’établissement hospitalier.
Le 31 janvier 2025, la famille de la défunte se rend à la morgue de l’hôpital central de Yaoundé pour la levée de corps de leur parente. Mais une surprise de taille les attend : la dépouille de veuve Ngono Ayina Honorine est introuvable. Malgré des heures d’attente et des recherches intensifiées, aucune trace de la dépouille. Un mystère effrayant qui poussera la famille à poursuivre les obsèques sans dépouille.
Réactions de la famille
Pour le petit-fils de la défunte, Me Athanase Henri Atangana, interrogé par nos confrères, l’affaire est claire : « Nous n’allons pas laisser passer ça. Nous exigeons des explications et des sanctions contre les responsables de la morgue ». Son propos témoigne de la colère et de l’incompréhension qui règnent au sein de la famille.
La famille de Ngono Ayina Honorine espère que cette action en justice fera éclater la vérité. Mais au-delà de cela, elle souhaite un changement profond dans la gestion des morgues au pays. « Nous voulons éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise pour d’autres familles », a précisé Me Atangana.
Appels à une réforme
Depuis cet incident, les appels à une réforme du système de gestion des morgues se multiplient. De nombreuses voix s’élèvent, dénonçant une gestion opaque et souvent négligente des dépouilles. L’affaire de la veuve Ngono Ayina Honorine ne fait qu’exacerber un malaise déjà présent.
Cette disparition soulève des interrogations cruciales : comment un tel événement peut-il se produire dans un établissement aussi important ? Les morgues au Cameroun sont-elles suffisamment sécurisées pour garantir la dignité des défunts ? Les familles peuvent-elles réellement leur faire confiance ? Que faudra-t-il pour que la dignité humaine soit respectée, même après la mort ?
Les Camerounais espèrent trouver des réponses à toutes ces questions grâce aux actes concrets de leurs dirigeants.
















