L’honorable Jean Michel Nintcheu, président national du Fcc salue les qualités indéniables du combattant qu’était Anicet Ekane.
Aimer son pays n’est pas un crime passible de peine de mort avec exécution immédiate. Cette assertion est de l’honorable Jean Michel Nintcheu, président national du Fcc.
Le Front camerounais pour le changement dit avoir appris avec colère et peine, la nouvelle de la mort d’Anicet Georges Ekane, survenue alors qu’il était en captivité dans les geôles de l’armée. Où, selon le Fcc, un dispositif particulièrement ignoble a été mis en branle pour que le matériel respiratoire indispensable à sa santé ne lui parvienne pas .
Pour le Fcc, « la gravité du choc tient aussi et surtout de ce que c’est au SED où le Professeur Maurice Kamto et moi nous nous sommes rendus ce lundi matin pour une visite de réconfort aux otages politiques de M Biya que nous apprenons la douloureuse et révoltante disparition d’Anicet Ekane . C’est avec un sentiment de rage et de révolte que nous nous sommes inclinés devant sa dépouille. »
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Un Cameroun libre et démocratique
Le FCC présente sa solidarité et ses condoléances les plus émues à sa famille nucléaire, à sa famille politique. Ainsi qu’à tous ceux qui l’ont connu et ont partagé ses différents combats politiques pour l’avènement d’un Cameroun libre et démocratique.
Il rappelle que « depuis le 15 novembre 2025, soit 16 jours avant la constatation de son décès, ses conseils ont saisi par courrier le colonel commandant de la légion de gendarmerie du littoral pour la réclamation des appareils pour soins médicaux (extracteur d’oxygène et accessoires) nécessaires pour son traitement. En vain ».
Le Fcc appelle à l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante sur ce crime d’État. « Les responsables et coupables qui se recrutent dans la cinquième colonne de l’appareil répressif du régime sanguinaire de M. Biya doivent répondre de leurs actes », condamne le Fcc.
Qui rassure qu’il restera vigilant et veillera à ce que cet assassinat odieux ne reste pas impuni, au besoin en organisant des manifestations publiques.
Un leader altruiste
« Le combattant Ekane Anicet voyait les choses politiques en grand parce qu’il voulait un nouveau Cameroun Agir pour que les lignes bougent en vrai, telle était son obsession. C’est la raison pour laquelle il œuvra, sans contrepartie aucune, pour que le parti politique qu’il présidait, en l’occurrence le Manidem, investisse le candidat de l’Alliance politique pour le changement (APC) le Pr Maurice Kamto, à la présidentielle d’octobre 2025 », reconnait le Fcc.
Qui poursuit ; « Les coteries, les arrangements obscurs d’arrière-garde ne faisaient pas partie de son ADN politique. Altruiste, il l’était également. Après la disqualification illégale et barbare du candidat Maurice Kamto par le conseil constitutionnel, il n’hésita pas à mettre toute son énergie pour que l’Union pour le changement (UPC) soutienne le candidat du FSNC, le candidat Issa Tchiroma Bakary ».
A en croire le Fcc, la lutte continue. Comme quoi le sacrifice d’Ekane pour le Cameroun ne sera pas vain.
