Le mouvement de grève des enseignements du primaire et secondaire a été prévu pour ce mardi, 22 avril 2025. Toutefois, sur le terrain, la situation semble être partiellement effective, avec la présence de certains enseignants donnant cours dans les établissements.
La grève des enseignants du secteur primaire et secondaire a débuté ce 22 avril 2025, jour de rentrée du 3e trimestre scolaire. Cette grève de quatre jours, baptisée « école morte », vise à perturber l’année scolaire en cours pour faire entendre les revendications des enseignants.
Cependant, sur le terrain, la situation semble être partiellement effective. Dans certains établissements scolaires, comme le lycée de Nyalla à Douala, des enseignants sont présents dans certaines salles de classe et dispensent des cours comme un jour normal. Dans d’autres salles de classe, c’est le désordre.
Selon Raoul Lemopi, syndicaliste du mouvement de grève et enseignant de lycée, la stratégie du mouvement consistait à demander à chaque enseignant de « rester chez lui » plutôt que de manifester ouvertement dans les rues. Cependant, il affirme que la grève est « bel et bien effective », malgré la présence de certains enseignants dans les salles de classe.
La plupart des enseignants présents dans les salles de classe sont des « vacataires », recrutés par les chefs d’établissements pour pallier le manque de personnel et éviter de perturber l’année scolaire. Les enseignants vacataires semblent avoir contribué au maintien d’une certaine normalité dans les écoles. Malgré cela, les enseignants grévistes restent déterminés à faire entendre leurs revendications et à améliorer leurs conditions de travail.
La situation reste tendue
La situation reste donc tendue et incertaine, et il est difficile de prédire comment les choses vont évoluer dans les prochains jours. Les enseignants grévistes vont-ils réussir à obtenir gain de cause ? Seul l’avenir nous le dira.
Dans tout les cas, la grève des enseignants camerounais est un signal fort envoyé aux autorités, pour leur dire qu’ils ne sont plus prêts à accepter leurs conditions de travail. De ce fait, ils sont déterminés à faire entendre leurs voix et à revendiquer leurs droits. Et il est probable que cette grève devienne « illimitée », jusqu’à ce que les autorités prennent des mesures concrètes pour répondre à leurs revendications.