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Gendarmerie nationale: deux commandants de brigade suspendus

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Il leur est reproché des fautes lourdes dans l’exercice de leur fonction.

La décision peu salutaire qu’elle soit est du secrétaire d’Etat à la défense chargé de la gendarmerie. Galaxy Etoga vient de frapper du point sur la table en passant de la parole à l’acte. Dans un message porté, le Sed annonce la suspension  de deux commandants de brigade de gendarmerie. Ce conformément aux articles 43 et 125 du décret n0 2007/199 du 7 juillet 2007.

Selon le Sed, ces deux commandants sont désormais mis à la disposition des États-majors des légions respectifs. Il s’agit de l’adjudant-chef Evah André Demaison, commandant de brigade à Ayos. Et de l’adjudant-chef Essame Jean Lambert, commandant de brigade d’Atoy.

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Le Sed demande aux collégions du Centre et de l’Est de bien vouloir assurer le service dans lesdites unités de commandement. Ceci par des sous-officiers supérieurs plus anciens dans les grades les plus élevés. Ce, jusqu’à la nomination des commandants de brigades titulaires.

Des sanctions disciplinaires

L’on se souvient que le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense en charge de la gendarmerie. Avait mis en garde contre les détentions abusives. Non sans annoncer des sanctions disciplinaires contre certains éléments. Qui, ne respecteront pas cette mise en garde.

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Dans un message porté du 13 novembre 2024. Galaxy Etoga faisait savoir qu’il a constaté un abus des gardes à vue dans les unités de gendarmerie. Le patron de la gendarmerie nationale rappelait dans son message que les gardes à vue sont « encadrées par la loi ».
Les gendarmes qui s’aviseront à ne plus respectés les textes qui encadrent ses gardes à vue. S’exposent désormais à des sanctions « disciplinaires et des poursuites judiciaires ».

Un message qui avait été salué par des hommes politiques et acteurs de la société civile. « Nous saluons le réveil du ministre de la Gendarmerie. C’est sans nul doute la réponse donnée à nos multiples courriers interpellatifs pour des occasions bien précises », avait reconnu Me Hippolyte Meli Tiakouang.

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