Les avocats d’Anicet Ekanè dénoncent un traitement inhumain, le refus de son transfert au CHU de Yaoundé et appellent au respect des règles avant que l’irréparable ne survienne.
Ekanè Anicet dans une situation alarmante. La santé du président Ekanè Anicet Georges, détenu depuis un mois. Au centre médical de la Gendarmerie nationale au SED, se dégrade gravement. Dépendant en continu d’un extracteur d’oxygène confisqué par la Légion de gendarmerie du Littoral. Il se retrouve privé, d’un matériel vital et d’un accès aux infrastructures médicales adéquates.
Ses avocats dénoncent un traitement inhumain, le refus de son transfert au CHU de Yaoundé. Et appellent au respect des règles avant que l’irréparable ne survienne. « La situation du Président Ekane Anicet se dégrade au CM de la gendarmerie nationale sis au camp militaire du SED. Où il se trouve sous une détention forcée depuis un mois. Ce Centre Médical serait dépourvu de tous les équipements médicaux nécessaires pour le ramener à son statut de départ. C’est-à-dire celui du moment de son arrestation à la Légion de gendarmerie du Littoral», s’offusque Me Hippolyte Meli.
Régimes politiques inhumains
A le croire, « cette Légion de gendarmerie continue de garder sous des faux prétextes son extracteur d’oxygène mobile. Le président Ekane Anicet est devenu aujourd’hui dépendant de manière ininterrompue d’un extracteur d’oxygène. Ce qui semble ne pas inquiéter du tout, tous ceux qui le tiennent captif entre leurs mains. Et l’on ne sait pourquoi ».
Poursuivant, qu’« après la résistance à remettre son appareil à lui entre les mains de son équipe de médecins militaires traitants. Malgré une demande formelle de ses conseils, ils refusent de le transférer au CHU Yaoundé. Mieux équipé, ou de l’évacuer tout simplement pour sauver sa vie ».
Transition patriotique : le Manidem dénonce toute implication
Et de s’interroger : « Est-ce toujours à cause de son désaccord avec le dernier scrutin présidentiel. Qu’il subit un tel traitement des militaires supposés neutres. Et qui rappelle les pires heures de certains régimes politiques inhumains et inqualifiables ? »
Absent sur le marché camerounais
Alors que nous allions sous presse, nous avons appris que, lundi 24 novembre 2025, Me Augustin Nguefack a personnellement passé toute la journée à la Légion de gendarmerie du Littoral sans succès. Ce qui, selon son conseil, inquiète davantage sur la destination désormais prise par cet extracteur d’oxygène. Introuvable sur le marché camerounais de vente des appareils médicaux.
« Depuis ce matin, sa défense ne cesse d’être interpellée par ses proches et sa famille politique. Sa santé s’est dégradée et se dégrade crescendo. Une situation qui mérite une attention particulière, et du comité de médecins à son chevet, et de ses geôliers. Voire de tous, avant que le pire (planifié semble-t-il avec ce qui s’observe) n’arrive », nous apprend-on.
Aux dernières nouvelles, sa défense, ennuyée, reste préoccupée et appelle à mettre un terme immédiat à sa privation de liberté.















