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Double peine pour Paris : le PSG s’incline face au Bayern et perd Dembélé et Hakimi

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Double peine pour Paris. Invaincu et ambitieux, le PSG avançait en Ligue des champions avec assurance. Mais mardi soir, face à un Bayern Munich implacable, tout a vacillé. Le géant bavarois, toujours invaincu, a infligé aux Parisiens une défaite symbolique (2-1), marquée par deux coups durs : la perte de Dembélé et Hakimi sur blessure. Une soirée qui rappelle que l’Europe ne pardonne ni les failles physiques ni les erreurs mentales.

Ce revers n’est pas qu’un accident : il rappelle que, malgré ses promesses, le PSG reste vulnérable face à ses vieux démons européens. Et que la route vers la gloire est encore semée d’épreuves.

Le PSG a perdu mardi. Première défaite en quatre matchs européens. Le Bayern prend la tête. Et Paris s’inquiète : les blessures, le manque d’impact, les limites du collectif.

Hakimi est tombé. Cheville gauche touchée. Il quitte le terrain en larmes, juste avant la pause. Luis Diaz l’a fauché. Tacle violent. La VAR intervient. Carton rouge (45+4e). Le banc parisien explose.

Dembélé est sorti dès la 25e minute. Blessé. Luis Enrique l’avait titularisé à la surprise générale. Et il doit déjà composer sans Désiré Doué, touché à la cuisse et absent plusieurs semaines. Les options s’amenuisent.

L’attaquant français souffre encore. Ischio-jambier droit. Il pensait égaliser. But du torse. Refusé pour hors-jeu : un pied trop avancé (22e). Quelques minutes plus tard, il rentre aux vestiaires. Sans attendre.

Un choc de haut niveau. Les deux premiers du groupe. Une soirée de prestige. Et un rythme infernal. L’intensité était là. Le duel a tenu ses promesses.

– Le Bayern, bête noire du PSG –

Depuis les tribunes, Luis Enrique assiste, impuissant, à une première période à sens unique. Le Bayern, emmené par un Harry Kane d’une aisance glaçante, impose son tempo.

Chaque duel tourne à l’avantage des Allemands. Paris, trop tendre, trop lent à réagir, encaisse la leçon. Ce n’est plus un simple match de poule : c’est une démonstration de force. Et un rappel brutal que l’Europe ne pardonne pas l’approximation.

Le Bayern frappe fort. Dès la 4e minute. Luis Díaz marque. Il profite d’une frappe de Michael Olise, repoussée par Chevalier. Paris subit. L’impact physique des Allemands fait mal. À la limite de la faute. Trop pour les Parisiens.

33e minute. Marquinhos tergiverse. Luis Diaz surgit. Il lui vole le ballon devant la surface. Frappe du droit. Imparable. 2-0 pour le Bayern. Paris paie cash une erreur de concentration.

Le Bayern insiste. Gnabry touche les deux poteaux (31e). Deux minutes plus tard, le score double. Logique. Un troisième but est refusé pour hors-jeu. Juste avant la pause, les Bavarois frôlent encore le but (45e, 45e+1). Paris souffre.

– Joao Neves réveille Paris –

La seconde période s’ouvre sur un PSG revigoré. L’intensité monte, les intentions sont claires : renverser le cours du match. Mais à chaque offensive, le dernier geste manque de tranchant.

Les frappes sont trop timides, les décisions trop lentes. Manuel Neuer, impassible, repousse les tentatives (65e, 68e, 70e), avant de s’employer face à Warren Zaïre-Emery (78e). Paris domine, mais ne frappe jamais juste. Et dans ce genre de sommet, l’inefficacité se paie cher.

João Neves entre en jeu. Moins de dix minutes plus tard, il frappe. Jolie volée. 2-1 (74e). Neuer est battu. À la 81e, Neves frôle l’égalisation de la tête. Paris y croit. Mais ça ne passe pas.

Barcola et Kvaratskhelia étaient attendus. Ils ont déçu. Trop de déchets. Pas assez tranchants. Paris attend des leaders. Ils n’ont pas répondu.

Cinq défaites. Toujours contre le Bayern. Paris n’a jamais autant perdu face à une même équipe en Ligue des champions. Une série noire. Et elle continue.

Le Bayern Munich incarne tout ce que le PSG redoute en Ligue des champions : puissance, constance, efficacité. Avec seize victoires consécutives toutes compétitions confondues, le club allemand s’installe en tête du groupe et confirme son statut de favori.

Ironie du sort, sa dernière défaite remonte à cet été… face au PSG, lors de la Coupe du monde des clubs (2-0). Mais ce soir, les rôles se sont inversés. Paris n’a pas su rééditer l’exploit. Et le Bayern, fidèle à sa réputation, redevient la bête noire qui hante les nuits européennes du club parisien.

Source: Agence France-Presse

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