C’est dans la dispute d’un client entre deux chauffeurs de taxi que l’un d’eux a mordu son collègue, avant de lui arracher une partie de l’oreille. Ce fait s’est déroulé le 16 aout 2025 à Akwa.
En plein centre-ville de Douala à Akwa, une simple dispute pour un passager a pris une tournure violente entre deux taximen. L’information est rapportée par le média en ligne « Le Bled parle ». Cela s’est passé samedi, 16 aout 2025. Les deux hommes sont habitués à travailler ensemble et connus comme des transporteurs opérant particulièrement à partir de cette zone.
Toutefois, leur amitié et familiarité se sont transformées en un véritable conflit d’intérêt ce jour. Ainsi, dans leur discorde, le ton est monté très vite et la querelle a rapidement dégénéré. Certains témoins ont même évoqué un combat de MMA, tant les gestes semblaient extrêmes et déterminés.
Le point culminant de la violence est survenu lorsque l’un des taximen a mordu et arraché un morceau de l’oreille de son collègue. Alex, un fripier témoin, raconte : « Nous avons fouillé partout pour retrouver l’oreille, mais rien. Certains pensent qu’il l’a avalée. »
La scène a provoqué une consternation générale. La brutalité de l’acte a surpris tous les passants, d’autant que les deux hommes étaient proches et travaillaient souvent ensemble.
Un autre témoin, encore choqué, confie : « Ma grand-mère disait toujours que seul un sorcier ou un descendant de sorcier peut mordre ainsi. C’est instinctif. » Selon « Le Bled », la police n’était pas encore intervenue quand ils étaient présent sur le lieu de la bagarre. Mais vu la gravité de la situation, l’affaire serait portée devant un commissariat ou une brigade pour suite judiciaire.
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La précarité accentue les rivalités
Au-delà de la brutalité de l’acte, cet incident révèle les tensions profondes qui traversent le quotidien de nombreux travailleurs. Dans un contexte où la précarité accentue les rivalités, l’argent devient souvent une source de discorde capable de briser les solidarités les plus solides. Certains le rappellent d’ailleurs avec amertume :
« Le travail ou l’argent ne connaît ni amitié ni famille. » Cette scène rappelle aussi à quel point la violence urbaine peut surgir du quotidien, transformant une simple querelle de trottoir en cauchemar. Elle interroge sur la montée d’une violence ordinaire dans les rues de Douala.