L’élève aurait récemment reçu un mystérieux livre de classe et un mouchoir de son enseignant d’anglais. Depuis, le garçon affiche un comportement délirant qui affole ses parents et son entourage.
Un élève en classe de 4ᵉ au collège La Bergère, à Oyak dans le troisième arrondissement de Douala, a récemment plongé sa famille et son établissement dans l’inquiétude. Ses parents pensent que leur enfant a été ensorcelé après qu’un enseignant lui aurait remis un livre mystérieux de classe avec un mouchoir.
Selon N’zui Manto, tout a commencé en classe. L’enseignant aurait confié à l’élève un manuel scolaire accompagné d’un mouchoir, en lui demandant de garder le secret. Il lui aurait également recommandé d’utiliser ce mouchoir chaque fois qu’il ressentait de la chaleur.
À la maison, les parents remarquent très vite un comportement étrange. Le samedi matin, l’enfant insiste pour se rendre à l’école, malgré les protestations de sa famille : « Aujourd’hui, il y a classe », affirme-t-il, cartable en main. Intrigués, les parents fouillent ses affaires. Ils découvrent le fameux livre, qui ne figure pas dans la liste officielle des fournitures scolaires.
Interrogé, l’enfant cite clairement le nom de son enseignant, Jorges, comme l’auteur de ce don. Peu après, sa santé mentale semble vaciller. Sur des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux, on voit l’adolescent gesticuler et tenir des propos incohérents. Alertés, les parents se rendent à l’établissement, accompagnés de leur fils en plein délire. Devant eux, l’enseignant nie en bloc.
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Un livre distribué gratuitement
Mais plusieurs camarades de classe confirment : le professeur aurait distribué ce livre à d’autres élèves, parfois gratuitement. L’affaire prend une tournure encore plus troublante lorsque des gendarmes, informés de la situation, arrivent sur place. Dans la confusion, un agent remettrait même un billet de 10 000 F cfa à un parent, présenté comme « un cadeau de l’enseignant ».
Depuis, l’enseignant Jorge a été interpellé et conduit au commissariat du 11ᵉ arrondissement à Douala. Toutefois, la famille s’inquiète du silence qui entoure la suite de l’enquête et redoute que l’affaire ne soit enterrée.
